Publié dans Société

Kidnapping - Un présumé auteur à Tsiafahy

Publié le mardi, 21 avril 2020

Si les affaires de kidnapping ont observé un bémol ces derniers temps dans la Capitale, elles connaissent un rebondissement récent. Mercredi dernier, les fins limiers de la Brigade criminelle (BC) ont interpellé un certain Riri à Tanjombato. Hier, il était déféré au Parquet, puis finalement placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy. L’homme a pris part à l’enlèvement d’un citoyen indo-pakistanais en décembre 2019 dans la ville. 

L’enquête diligentée par la BC a révélé que le suspect en question serait l’un des complices des ravisseurs  du fait qu’il a joué le rôle de sentinelle ou d’ange gardien durant la période de séquestration de l’otage dans un endroit non mentionné de la ville, secret de l’instruction oblige. 

La Police a affaire à un multi-récidiviste, du moins à ce qu’elle l’a rapporté dans ses informations. En effet, le suspect en cause, avait été déjà arrêté puis incarcéré en 2018, toujours pour affaire d’enlèvement. L’année suivante, il a récidivé et fut ainsi entraîné dans le kidnapping de cet Indo-pakistanas. Néanmoins, les enquêteurs ont omis de se prononcer davantage à propos de la victime, donc de son identité. La raison à ce silence radio, c’est que les proches de celle-ci, se montrent encore prudents du fait que d’autres acolytes de Riri seraient encore en cavale. Une certaine crainte d’un possible retour de manivelle expliquerait donc cette prudence de leur part. 

Mais prudence ou non, l’affaire a bel et bien défrayé la chronique, du moins à l’époque. C’est que le même otage avait été victime, au moins deux fois, d’enlèvement en l’espace de deux ans, c’est-à-dire entre les années 2018 et 2019 où les bandits ont également enlevé l’épouse de l’industriel indien pour la relâcher assez rapidement. Heureusement, ces prises d’otage s’étaient dénouées souvent sans anicroche, et que les victimes sont saines et sauves. A l’époque, ces faits ont surtout fait la Une des journaux de la place. En même temps que cela, on a assisté à une vague d’arrestations puis d’incarcérations, du moins à titre provisoire de quelques suspects. Affaire à suivre.

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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