Publié dans Société

Effet coronavirus - Le taux de criminalité environnementale en hausse

Publié le dimanche, 26 avril 2020


Les malfaiteurs profitent de la crise sanitaire. Le dernier cas recensé date du 14 avril dernier à Mahajanga. Un trafic de bois de palissandre a été intercepté par la Direction régionale de l’environnement et du développement durable de la région, et ce, grâce à une initiative citoyenne. Une soixantaine de traverses de palissandre ont été  saisies par les autorités. En effet, conformément aux règlementations et lois en vigueur, toute exploitation de ces bois précieux est totalement interdite et répréhensible. Et ce n’est qu’un cas parmi tant d’autres, appréhendés par les autorités dans le pays. Depuis le début de la crise, les autorités ont recensé pas moins de cinq cas d’exploitation illicite des ressources naturelles, et pas seulement dans le secteur forestier. « A cause de la mesure de confinement pour éviter la propagation du Covid- 19 dans le pays, les pressions anthropiques sur les aires protégées prennent de l’ampleur. En effet, les activités illicites s’accroissent dans les aires protégées telles que l’exploitation minière, la surpêche dans les zones côtières, la chasse d’espèces protégées, les trafics de bois, sans oublier la prolifération des feux de brousse et des coupes illicites. D’où la hausse du taux de criminalité environnementale » déplore Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable.
Renforcement
Toutefois, le ministère et ses collaborateurs ont déjà pris les dispositions pour prévenir et contenir cette augmentation exponentielle des pressions anthropiques sur les réserves naturelles du pays. « Outre la fermeture de toutes les aires protégées dans la Grande île, un « task force » a été mis en place au niveau de chaque région pour suivre de près la situation et appréhender toute tentative de trafic. Face à ces crimes environnementaux, nous avons également décidé d’appliquer la « tolérance zéro ». De ce fait, aujourd’hui, nombreux cas de déferrement et d’emprisonnement ont été recensés », a expliqué le ministre. Ainsi, dans le parc d’Ankarafantsika par exemple, ce « task force » se compose des Directions régionales de l’environnement et du développement de Boeny et de Betsiboka, de Madagascar National Parks (MNP) mais aussi des associations communautaires locales et de la Gendarmerie nationale. La collaboration de tous est effectivement primordiale pour assurer la préservation et la protection de nos ressources naturelles.
Rova Randria

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Editorial

  • Drapeau et hymne national 
    L’emblème national, témoin de l’indépendance et de la souveraineté du pays, doit plus que jamais trôner là où il mérite. L’heure du respect de la dignité de Madagasikara sonne. Le pays s’apprête à fêter le 65ème anniversaire de l’accession sinon du retour à l’indépendance de la Grande île. Le 26 juin 1960, Madagasikara accède à l’autodétermination de son avenir. Le statut de Colonie française s’achève pour de bon et devient de plein droit la République Malagasy. A noter que deux ans auparavant, en 1958, la Grande île arborait déjà le titre de République mais ce n’est que le 26 juin 1960 que les pleins pouvoirs de l’indépendance ont été octroyés du moins sur le … papier. Oui, « sur le papier » car le désormais « ancienne puissance coloniale » persistait dans les parages et planait toujours sur nos têtes. Il a fallu attendre 12 ans, en 1972, que le…

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