Publié dans Société

Non-respect du port de masque - Les Forces de l'ordre intransigeantes

Publié le lundi, 27 avril 2020

Sans exception quant à l'application des sanctions. Tel est le propos du coordonateur général du Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19, le Général Elack Andriankaja et des autres responsables au sein des Forces de l'ordre, durant la première journée de l'application des sanctions dans le cadre du port de masque obligatoire. D'après le Général, tous ceux qui ne respectent pas cette mesure seront sanctionnés, quelle que soit leur couche sociale, haute personnalité ou non, malagasy ou étranger. D'ailleurs, les images et vidéos qui circulent dans les réseaux sociaux en témoignent. « Un mois, c'est suffisant pour la sensibilisation. Place actuellement aux sanctions ! », souligne-t-il. 

Pour cette première journée, lui d'avancer que l'objectif est atteint à 75 %, c'est-à-dire 7 personnes sur 10 ont porté leur masque de protection. Une statistique qu'il a pu établir dans les « Fokontany » les plus peuplés de la Capitale comme Isotry. Hier jusqu'à midi, 588 personnes ont été sanctionnées dans les Régions Analamanga et Haute-Matsiatra, dixit le deuxième adjoint du commandement de la Gendarmerie nationale, le Général de division Christian Rakotobe. La sanction concerne le nettoyage des rues et jardins d'à proximité. Selon l'explication des Forces de l'ordre, les gens qui ne portent pas de masque sont réunis dans un point pour effectuer ensemble la corvée. « Avant d'effectuer le travail, ils doivent d'abord mettre leur cache-bouche. Or, quelques points de contrôle de la Capitale disposent des masques et les distribuent gratuitement pour eux », explique l'un des policiers.

La réussite de cette mesure repose sur la conscience de tout un chacun. Pourtant, les observateurs ont constaté hier que les agents de la circulation ne font pas partie de cette mission. Ils ne font que regarder les piétons qui ne portent pas de masque en passant sous leurs yeux, même pas un coup de sifflet pour les avertir.

En rappel, le port de masque est obligatoire sur tout le territoire national, mais les sanctions ne sont appliquées que dans les 3 Régions directement concernées par la propagation du coronavirus. Une écharpe peut également remplacer le masque, mais il faut qu'elle soit fréquemment 

nettoyée.

Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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