Publié dans Société

7 jours de traitement CVO - Tence Mena guérie

Publié le mercredi, 29 avril 2020

 

Soulagée. Tence Mena a quitté le Centre hospitalier universitaire (CHU) d'Anosiala, hier dans la matinée. Après 40 jours de confinement, du 19 mars au 29 avril, et avoir subi 10 tests, elle a enfin combattu le coronavirus et a pu rentrer chez elle. La chanteuse est parmi les 8 personnes qui sont guéries hier. Contrairement à son mari qui est guéri grâce à la Chloroquine, ce médicament n'est pas compatible avec son organisme. Sur ce, les médecins lui proposé une autre option qui est le Covid-Organics (CVO). « Je n'ai pas encore connu ce remède, mais j'ai accepté et a suivi un traitement durant 7 jours. Après, j'ai fait mon 9ème test avec un résultat négatif et le 10ème qui a confirmé ma guérison », raconte-t-elle durant son intervention à la Radio nationale malagasy (RNM). Or, jusqu'à sa guérison, elle n'a montré aucun symptôme.

D'après elle, le respect du protocole de traitement, notamment la prise de la tisane CVO lui a permis de vaincre cette maladie qui a causé jusqu'à maintenant la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes dans le monde entier. Outre la guérison, le traitement avec ce « Tambavy » lui a donné de la force plus vite et a rétabli son horloge biologique. Pour Tence Mena, ces moments étaient une dure épreuve à cause des crises d'angoisse, des insomnies et de l'anxiété. Durant la mise en quarantaine, elle se sentait déconnectée du monde. Mais c'était également un moment de se retourner vers Dieu pour supplier son salut. En sortant de l'hôpital, la chanteuse a même confirmé cette joie et soulagement avec une séance vidéo. 

Comme tous les passagers qui ont débarqué à l'Aéroport international d'Ivato depuis le 11 mars dernier, Tence Mena a été mise en quarantaine durant 14 jours à l'hôtel. Durant ses 1er, 2ème et 3ème tests, les résultats ont été toujours négatifs, contrairement à son mari qui était positif dès le premier test. « Dans la nuit du 29 mars, une ambulance a débarqué dans mon hôtel et m'a transférée directement au CHU Anosiala puisque je suis contaminée par le coronavirus. C'était comme un mauvais rêve pour moi », soupire-t-elle.

Anatra R.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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