Publié dans Société

Suspension des taxis-be - Les avis des transporteurs divergent

Publié le mardi, 05 mai 2020

Une objection quant à la suspension des activités des transporteurs. Durant son intervention dans une station de télévision locale, le directeur général de l’Agence des transports terrestres (ATT), Jeannot Reribaky,  a indiqué que les transporteurs doivent être libres de choisir leur position quant à cette déclaration de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) et l’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS). Sur ce, des taxis-be de l’UCTU et de l’UCTS ont décidé de travailler. Ces derniers ont expliqué qu’ils ne sont pas d’accord avec cette décision, puisque jusque- là, ils n’ont pas encore travaillé à perte.

C’est la recette qui diminue en rapport avec le nombre des places et la limitation des heures du travail.  Ainsi, durant cette première journée, il a été  constaté que la suspension des activités des taxis-be n’a pas vraiment affecté le quotidien des  Tananariviens. D’une part, la plupart des arrêts-bus ont été désertés par les passagers et de l’autre, depuis le confinement, ils sont habitués à rejoindre leur lieu de travail à pied.  Seuls ceux dont leur lieu de travail se trouve à des dizaines de kilomètres de leur habitation sont obligés de planter devant les arrêts-bus pendant plusieurs minutes. Pour le centre ville et ses environs, les transporteurs ont travaillé dans le calme et les éléments des Forces de l’ordre ont assuré leur protection. 

Contrairement à cela, les transporteurs de la coopérative reliant Sabotsy Namehana et la Capitale, qui ont décidé de travailler, ont été victimes des actes de violence perpétrés par le «  camp adverse ». En effet, ces groupes de personnes ont mis un barrage à Sabotsy Namehana afin que les taxis-be ne puissent pas poursuivre leur chemin. Ils ont ainsi jeté des pierres aux véhicules. Par conséquent, ils ne sont pas arrivés à destination, mais seulement à Ambohitrarahaba. Heureusement  que les Forces de l’ordre sont intervenues pour calmer la situation.

Anatra R.

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Editorial

  • A bannir !
    Ignoble, l’inceste aggravé par des allégations de viol et de sévices physiques et moraux n’en finit pas de secouer l’opinion. La semaine qui tire à sa fin a vu passer par presse interposée des actes barbares d’un père à l’encontre de ses propres enfants. Des actes à bannir. Un ancien footballeur, demi-célèbre et artiste local, aurait violé et parfois violenté sa propre fille pendant… dix-neuf ans. Toutefois, le terme « viol » devrait être saisi avec précaution. Des actes de viol sur sa propre progéniture 19 ans durant sans que la victime ne réagisse pour tenter de condamner le comportement abominable du père-auteur seraient… impossibles en soi. Il aurait dû y avoir un consentement tacite quelque part. D’ailleurs, des internautes et pas des moindres condamnent l’attitude de la… victime de son silence. Peut-être à des moments différents, elle aurait pu trouver ses comptes. Elle aurait pu soutirer certains profits !…

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