Publié dans Société

Suspension des taxis-be - Les avis des transporteurs divergent

Publié le mardi, 05 mai 2020

Une objection quant à la suspension des activités des transporteurs. Durant son intervention dans une station de télévision locale, le directeur général de l’Agence des transports terrestres (ATT), Jeannot Reribaky,  a indiqué que les transporteurs doivent être libres de choisir leur position quant à cette déclaration de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) et l’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS). Sur ce, des taxis-be de l’UCTU et de l’UCTS ont décidé de travailler. Ces derniers ont expliqué qu’ils ne sont pas d’accord avec cette décision, puisque jusque- là, ils n’ont pas encore travaillé à perte.

C’est la recette qui diminue en rapport avec le nombre des places et la limitation des heures du travail.  Ainsi, durant cette première journée, il a été  constaté que la suspension des activités des taxis-be n’a pas vraiment affecté le quotidien des  Tananariviens. D’une part, la plupart des arrêts-bus ont été désertés par les passagers et de l’autre, depuis le confinement, ils sont habitués à rejoindre leur lieu de travail à pied.  Seuls ceux dont leur lieu de travail se trouve à des dizaines de kilomètres de leur habitation sont obligés de planter devant les arrêts-bus pendant plusieurs minutes. Pour le centre ville et ses environs, les transporteurs ont travaillé dans le calme et les éléments des Forces de l’ordre ont assuré leur protection. 

Contrairement à cela, les transporteurs de la coopérative reliant Sabotsy Namehana et la Capitale, qui ont décidé de travailler, ont été victimes des actes de violence perpétrés par le «  camp adverse ». En effet, ces groupes de personnes ont mis un barrage à Sabotsy Namehana afin que les taxis-be ne puissent pas poursuivre leur chemin. Ils ont ainsi jeté des pierres aux véhicules. Par conséquent, ils ne sont pas arrivés à destination, mais seulement à Ambohitrarahaba. Heureusement  que les Forces de l’ordre sont intervenues pour calmer la situation.

Anatra R.

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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