Publié dans Société

HJRA - Suspension des activités de l'unité d'oncologie

Publié le mercredi, 13 mai 2020

Après les rumeurs sur l'arrêt provisoire des activités au sein de l'unité d'oncologie du Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU JRA), une note de service vient d'être publiée. « Suite à la mise en quarantaine du personnel de l'unité d'oncologie du  CHU JRA et des patients en cours de traitement, toutes les activités sont suspendues momentanément à partir du lundi 11 mai. Il s'agit des activités hospitalières, la chimiothérapie ambulatoire et les consultations externes. La reprise des activités au sein de cette unité se fera à l'issue de la mise en quarantaine ».

C'est à ces mots que se résume la note de service signée par le directeur de cet établissement sanitaire, le Professeur Aimée Olivat Rakoto Alson et qui a été adressée au personnel dudit service et tous les chefs de service technique du CHUJRA. « J'ai appris par mes subordonnés que le service oncologie est actuellement indisponible. Et que les employés sont mis en quarantaine et restent enfermés. Il parait qu'un cas positif au coronavirus y a été déclaré, d'où cette prise de décision », avance un des personnels médicaux opérant à l'HJRA.

Un homme atteint d'un cancer de prostate s'inquiète actuellement de son état de santé face  aux rumeurs de suspicion d'un cas confirmé au coronavirus détecté au sein du service d'oncologie où il suit un traitement. « Les traitements du cancer, en particulier la chimiothérapie, affaiblissent nos défenses immunitaires et accroissent ainsi le risque de contracter le Covid-19. D'autant plus que notre immunité demeure très faible après 7 jours de chimio (…)  Ma  prochaine chimiothérapie est programmée pour aujourd'hui (ndlr : hier). Pourtant, l'hôpital m'a téléphoné pour m'informer qu'en raison de cette contamination au Covid-19, mon traitement est reporté pour la semaine prochaine », explique ce patient.

Une personne en provenance de Toamasina  qui aurait contracté le Covid-19 aurait été admise au sein du service d'oncologie du CHU JRA, jeudi dernier. Cette personne aurait trouvé la mort deux jours après son entrée à l'hôpital. Toutefois, un test PCR post-mortem avec un résultat positif aurait été effectué la veille de son décès. Cependant, aucune déclaration confirmant ou encore contestant cette information n'a été donnée officiellement. Joint au téléphone hier soir, le directeur de cabinet auprès du ministère de la Santé publique, Dr Lamina Arthur Rakotonjanabelo, a avancé de ne pas être en mesure de donner des détails s'y rapportant.  Néanmoins, il a tenu à préciser que de tel service ne peut être fermé. D'ailleurs, les patients craignent une relâche avec un traitement en suspens. Il faut savoir que le service d'oncologie effectue en moyenne une dizaine de chimiothérapies et de consultations par jour. 

Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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