Publié dans Société

20 puissants séismes - Le plus élevé ressenti à Madagascar

Publié le jeudi, 14 mai 2020


Chaque jour, au moins 4 tremblements de terre sont enregistrés par l’Institut et observatoire de géophysique d'Antananarivo (IOGA), à Madagascar. Cependant, il n’est ressenti que si son intensité est plus de 3. Le 13 mai dernier, vers 22h 2mn et 30s, un séisme d’une magnitude de 4,8 sur l’échelle de Richter a été ressenti au niveau des hauts plateaux. Son épicentre a été localisé dans la ville d’Andraidoka, à  30 km au Sud - est de Fandriana. Le plus puissant, enregistré cette même date. D’après l’explication au sein de l’IOGA, la durée ressentie par les humains est de 13 à 15 secondes, mais la machine a enregistré 11minutes. Jusqu’à ce jour, aucune victime ni de dégât majeur n’est à déplorer. Chaque année, Madagascar enregistre à peu près 25 tremblements de terre d’une magnitude entre  2,5 et 4,5 c'est-à-dire un taux de 35,21%,  et de  56% pour les magnitudes supérieures ou égales à 4,5.
 Dans le monde, 372 tremblements de terre ont été enregistrés mercredi dernier, dont une vingtaine ayant des magnitudes de 4,5  au minimum. A part Madagascar, les séismes ayant une  forte intensité sont  localisés au Sukki, Japon, Central East Pacific Rise, San Jose (Guatemala), New Zeeland, Northern Sumatra (Indonésie), Tajikistan-Xinjiang Border Region(Chine), Fiji Islands Region, East Coast of Honshu(Japan), Severo- Kuril’Sk(Russie).
Le changement climatique est à l’origine de nombreuses transformations de la planète, et pourrait notamment provoquer une hausse du nombre de séisme. En effet, la perte de masse des glaces modifie les tensions au sein de la croûte terrestre. Ces forces pourraient activer des failles sismiques auparavant calmes et ainsi être à l’origine de puissants séismes. Lorsque la glace fond, la surface reprend lentement sa précédente forme, la croûte se déplaçant grâce aux mouvements de l’écoulement visqueux du manteau terrestre sur lequel elle se trouve.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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