Publié dans Société

« Tosika Fameno » - Le 5ème Arrondissement enregistre 15 000 plaintes

Publié le vendredi, 15 mai 2020

Des malentendus concernant la distribution du « Tosika fameno ». Dans le 5ème Arrondissement de la Capitale, 15 000 plaintes ont déjà été reçues à Amboditsiry depuis le début de la distribution de l’aide financière de 100 000 ariary. Chaque jour, 4 000 à 5 000 personnes se rassemblent sur les lieux. Une situation qui engendre du désordre et constitue bien évidement un grand danger pour la population à cause d’une éventuelle propagation des cas contacts de Covid-19. Afin de limiter un grand rassemblement, le nombre de personnes qui peuvent y déposer leur plainte est limité à 50 par Fokontany par jour.

Des tickets sont ainsi à récupérer au niveau des 27 Fokontany composant le 5ème Arrondissement, outre le formulaire de réclamation. La plainte est recevable pour toute personne recensée par le Fonds d’intervention pour le développement (FID), mais qui n’a pas encore bénéficié la somme de 100 000 ariary. Outre le formulaire, les concernés devront apporter une photocopie de la CIN et le carnet de Fokontany. D’après Lalatiana Ravololomanana, conseillère municipale, la réclamation ne nécessite aucun frais. 

Pour pouvoir obtenir le « Tosika fameno », les bénéficiaires sont identifiés suite aux analyses de vulnérabilité basées sur le recensement des ménages dont les revenus sont interrompus à cause du confinement. Sur ce, des enquêtes devraient avoir lieu. Cependant, dans la majorité des cas, aucune enquête n’a été faite au niveau des Fokontany pour déterminer les bénéficiaires. Certains affirment que les membres du « Komity loharano » sont la source de problème dans la distribution du « Tosika fameno » et du « Vatsy tsinjo » au niveau de  Fokontany de la Capitale. Selon eux, ces membres dudit comité dictent leur loi, engendrant ainsi de la discorde entre les riverains.

Anatra R.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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