Publié dans Société

Cybercriminalité - Un internaute recherché pour escroquerie

Publié le mardi, 26 mai 2020


L’affaire a démarré par une récente publication sur Facebook par un internaute. Actuellement, il a eu maille à partir avec les services de  cybercriminalité du pays à la suite d’une annonce, ou plutôt de son communiqué qu’il a diffusé sur les réseaux sociaux, précisément en date du lundi dernier. Le suspect est donc incriminé pour escroquerie. Dans sa publication, le suspect prétendait être en mesure d’aider ceux qui ont perdu leurs permis de conduire ou autres cartes grises, et donc de les remplacer, surtout en cette période de confinement. Car le concerné l’a d’ailleurs précisé sur sa page Facebook.  Et comme le gage supposé de sa bonne foi, il a demandé à tous ceux qui sont intéressés par son service de le contacter par MP sur les réseaux sociaux. Du coup, le « centre immatriculateur » d’Ambohidahy, qui se sent particulièrement arnaqué, a réagi. Dans leur plainte, les responsables en son sein ont  alerté un service  de cybercriminalité de la place.

Il n’a pas fallu longtemps pour les enquêteurs de la cybercriminalité d’avoir les indices nécessaires pour identifier assez rapidement  le suspect. Depuis hier même, sa photo   circule déjà sur Facebook, histoire de mettre les différents services de recherche  des Forces de l’ordre, mais aussi le public au parfum de l’affaire.  A n’en pas douter, et en attendant confirmation, le public a affaire à un rabatteur ou « mpanera », qui a l’habitude de racoler sinon proposer ses prestations, déjà  « douteuses » auprès des personnes, qui doivent régler leurs formalités au « centre immatriculateur » d’Ambohidahy. De toute façon, c’est ce service qui est ici le plaignant dans cette affaire. L’affaire a surtout un relent d’arnaque du fait que le « centre immatriculateur » n’a procédé à aucune délivrance de permis, ni de carte grise depuis la proclamation par le Président de l’état d’urgence sanitaire, pour cause justement de la pandémie de Covid-19 au pays, il y a de cela près de deux mois. Affaire à suivre.
Franck R.
 

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Editorial

  • Quid de la précampagne !
    La CENI réagit. L’institution d’Alarobia tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle à l’ordre et met en avant la règle du jeu sinon la loi relative à la précampagne, le moment précis avant la campagne électorale proprement dite. Mais d’emblée, une question pertinente se pose « quelle loi ? »Le décret d’application n° 2018 – 640 de la Loi organique n° 2018 – 008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et référendum et le Code électoral, en particulier, ne fait pas état de manière précise sur les tenants de la précampagne notamment par rapport à la campagne électorale. La délimitation nette entre la précampagne et la campagne manque de visibilité. Le flou et le vague qui prédominent dans le cadre légal donné offrent, de fait, une occasion à certains candidats, apparemment malins, de jouer entre les mailles. Face au laxisme qui prévaut sur terrain de la précampagne…

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