Publié dans Société

Braquage dans un commerce de gros à Betongolo - Une personne tuée,  2 autres blessées

Publié le vendredi, 05 juin 2020

A nouveau une effusion de sang à Betongolo, vers 13h hier. Un commerce de gros de boissons gazeuses a été la cible des braqueurs, au nombre de quatre, selon la Police, faisant ainsi un mort. Il s’agit de la propriétaire du magasin. Les agresseurs ont pu prendre la fuite avec une somme d’un million d’ariary et d’un téléphone portable. Il va sans dire qu’ils étaient armés et n’ont pas hésité à tirer sur la victime, en lui visant la tête, mais aussi sur d’autres. Transportée d’urgence dans un centre de soins de la ville, la femme a succombé des suites de ses blessures, et cela, en dépit des efforts des médecins pour la maintenir en vie.

Mais deux autres personnes, qui se trouvaient sur place au moment de l’agression, furent blessées.  Ces dernières ont reçu des balles respectivement dans le dos et les mains. « L’attaque n’a pris que quelques minutes, et puis après les auteurs du forfait ont repris le même chemin  par où ils étaient arrivés », confie une source policière.

Et pourtant, tous leurs faits et gestes n’ont pas échappé aux enquêteurs, lors d’un constat effectué ultérieurement. En effet, les images montrant la venue des agresseurs jusqu’à l’endroit auraient été parfaitement filmées par une caméra de surveillance.

« Les quatre larrons étaient venus à pied depuis une ruelle via Soavinandriana. Lorsqu’ils étaient arrivés en vue du magasin, ils ont cheminé deux par deux pour pénétrer dans celui-ci. Sitôt qu’ils se trouvaient à l’intérieur, ils ont fait feu sur les victimes », continue cette source.

D’après des témoins, des motocyclistes, probablement leurs complices, ont  attendu du côté d’Antsahakely où ils ont ensuite récupéré les premiers. Un scénario désormais classique et qui n’étonne plus, du moins concernant le mode opératoire des braqueurs de la Capitale.

La rapidité de l’action des bandits explique le léger retard pour donner l’alerte. Mais dès que cette dernière a été donnée, la Police est intervenue sur place. Le commissariat du 3e Arrondissement à Antaninandro, l’Unité d’intervention rapide (UIR), enfin la Force d’intervention de la police (FIP) d’Antanimora ont dépêché leurs troupes sur les lieux. Ces dernières continuent encore le ratissage actuellement.

A la lueur de ce triste événement, il n’y a plus de doute que les hold-up visant des commerces, un phénomène qui continue d’endeuiller des familles de la Capitale, au moins une fois toutes les semaines, refont surface. Pas plus tard que la semaine dernière, un gang armé, qui a également utilisé des motos, a sévi à Alakamisy-Fenoarivo. Mais grâce à l’action conjointe de la Police et de la Gendarmerie, la plupart des membres de ce gang ont été pris dans les filets des premières, et ils sont en train de croupir actuellement en prison.

Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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