Publié dans Société

Fête des mères - Boom des commandes malgré la crise sanitaire

Publié le dimanche, 07 juin 2020

Une journée spéciale pour la famille. Malgré que la Capitale soit encore confrontée à une crise sanitaire à cause du Covid-19, bon nombre de la population a franchi la barrière du confinement. Dans la journée d’hier, toutes les familles se sont empressées de célébrer la fête des mères. Tous les « taxis-be », les pâtisseries autant que les rues ont été truffés de monde. « Nous ne voulons en aucun cas rater cette occasion, malgré la crise sanitaire que traverse le pays actuellement. C’est d’ailleurs la seule occasion de nous réunir depuis le début du confinement dans le pays », avance Nanah, une mère de famille. D’après cette dame, elle considère cette fête comme une exception. Cependant, sa famille n’a pas oublié de respecter les barrières sanitaires. «  Nous nous sommes déjà préparé pour cette grande retrouvaille avec nos parents. D’autant plus que notre mère est actuellement malade », continue-t-elle. 
La fête des mères est inséparable avec l’achat de gâteaux. Pour cette année, c’était aussi une grande occasion pour les pâtissiers et les grandes surfaces de faire de bonnes affaires. Bon nombre de familles se sont défoulées sur les gâteaux. Depuis jeudi dernier, tous les pâtissiers ont fermé leurs commandes. Ceux qui ont pris trop de temps pour passer leur commande ont eu du mal à recevoir leur part. Ils sont allés jusqu’à faire le tour des boutiques dans la Capitale. Or, la plupart des pâtisseries et des grandes surfaces n’ont pas imaginé ce boom de commandes sachant qu’en cette période, beucoup de gens sont confrontés à des difficultés financières. « Pour la fête des mères, nous n’avons pas augmenté nos effectifs. Par conséquent, nous avons limité les commandes », avance Rakotomanana, un pâtissier du côté d’Ankazomanga. Des clients n’ont reçu leur commande que tard dans la soirée.
Anatra R.



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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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