Publié dans Société

Drame à Avaradoha - Un petit garçon meurt broyé par un camion

Publié le dimanche, 07 juin 2020
Drame à Avaradoha - Un petit garçon meurt broyé par un camion Photo facebook

« Il vaut mieux ne pas voir ! ». Ce propos d’une femme, témoin au terrible accident de la circulation survenu vers le début de l’après-midi samedi dernier à Avaradoha, résume l’horreur qui s’offrait aux yeux de plusieurs témoins. Deux piétons, dont une mère de famille et un petit garçon de 5 ans, ont été renversés par un camion venant d’Ampasampito et transportant du ciment,  au moment où ils ont voulu traverser la voie, qui descend près d’une station-service. C’est le petit qui a payé le plus lourd tribut à ce drame. Non seulement, il n’a pas été uniquement renversé, mais s’était fait aussi littéralement écraser par une roue du poids-lourd. Il fut tué sur le coup. Le résultat fut effroyable. « La scène  n’a duré qu’une poignée de secondes. Du pauvre gosse,   il ne restait  plus qu’un amas de chair sanguinolent sur la chaussée », confie un passager de taxi-be, témoin malgré lui à cette scène atroce. Quant à la mère de famille, elle n’était pas indemne non plus. Elle s’en était sortie avec au moins une fracture à la jambe. Elle a été transportée d’urgence à l’hôpital.
Plusieurs autres témoins ont avancé que la dame en question aurait été sous l’emprise d’une quelconque substance, et n’était donc pas en pleine possession de toutes ses facultés. Cependant, les piétons se seraient trouvés dans un passage protégé, confie un autre témoin. Ce qui expliquerait donc cette assurance chez  la dame pour penser à  couper la voie en toute sécurité.   Dans les premiers temps qui ont suivi le drame, le chauffeur en cause se serait rapidement éclipsé. Il craignait d’essuyer la foudre populaire. Pourtant, un recoupement ultérieur a permis de savoir que le quidam se serait  plus tard rendu de son propre chef aux Forces de l’ordre.
Cet accident a fortement perturbé la circulation, si bien qu’elle était totalement paralysée sur cette voie reliant Ampasampito et Besarety, samedi après-midi dernier. L’endroit grouillait particulièrement de monde qu’il a fallu pour la Police de dévier la circulation vers Ambodimanga, du moins pour les voitures venant de Besarety, mais aussi celles venant de l’autre sens. Pour revenir dans le cas des victimes, l’adulte a pu déjà regagner son foyer après avoir reçu des soins tandis que la dépouille de l’enfant a été transportée à la morgue de l’hôpital d’Ampefiloha.  Il s’agit donc du deuxième accident atroce survenu au cours de la semaine dernière dans la Capitale et ses environs. La première fois, c’était un motocycliste qui a payé de sa vie sur la voie rapide du côté de Tsarasaotra. Une voiture l’avait percuté. La victime sera inhumée ce jour.
Franck R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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