Publié dans Société

Vol de véhicule associé à un empoisonnement - Un quadragénaire bientôt devant le Parquet

Publié le lundi, 22 juin 2020

Les limiers de la Brigade criminelle (BC3) ont arrêté un homme de 48 ans, vendredi dernier à Toamasina, pour vol  d'une voiture avec suspicion d'empoisonnement de son propriétaire. L'affaire a démarré par la location d'un fourgon Mercedes Sprinter en vue d'un acheminement d'équipements médicaux dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19.

 

Après que l'affaire a été conclue, le véhicule a quitté la Capitale le 20 mars dernier pour faire route sur Toamasina où l'équipe constituée du conducteur, son aide et le présumé locataire ont rejoint un hôtel dans cette localité et y préparer leur repas. Le soir venu, après le dîner, le chauffeur et son aide furent pris de malaise se traduisant par des vomissements. Après quoi, les victimes sont tombées dans un sommeil profond. Sur ces entrefaites, le suspect de 48 ans a alors quitté l'hôtel avec le Sprinter, non sans avoir oublié d'emporter, et les papiers du véhicule et les téléphones des victimes.

Sitôt leur état leur a permis d'agir, les victimes ont déposé une plainte auprès de la police judiciaire à Toamasina. De là, le dossier fut transmis à la brigade criminelle, du fait de l'état d'urgence sanitaire, interdisant ainsi les plaignants de circuler librement. Plus tard, les investigations de la BC3 ont permis aux limiers de remonter la piste de l'auteur supposé du vol dans la Région de l'Alaotra-Mangoro.

La poursuite de l'enquête les a conduits directement sur les traces du Sprinter qui fut localisé entre les localités d'Ambatondrazaka et de Vohidiala. Sur les lieux, le suspect a été surpris en train de tester le véhicule, et la Police l'a arrêté sur le champ. Son audition a révélé qu'il fut déjà emprisonné quatre fois, toujours pour affaires louches concernant des voitures. De toute façon, le concerné a avoué avoir donné tacitement du somnifère au chauffeur, et que les papiers avec lesquels il a conduit le Sprinter auraient été achetés frauduleusement à Fianarantsoa. L'affaire sera bientôt déférée au Parquet.

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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