Publié dans Société

Grave incendie à Andohatapenaka - Trois personnes décédées, une centaine de maisons dévastées

Publié le mardi, 23 juin 2020


Une intense fumée noire montait dans le ciel de la Capitale, hier vers 16h 30. Les sirènes des voitures des sapeurs-pompiers traversant les différents quartiers de la ville ont fait penser à un fort incendie quelque part dans la ville. « Au moins quatre camions des soldats du feu,  issus de la caserne de Tsaralalàna, sont passés par ici pour rejoindre le quartier des 67 ha », narre un quadragénaire d’Antohamadinika. Vu de loin, le feu paraît embraser plusieurs quartiers ou secteurs dans cette localité de 67Ha « Vatobe ».
La triste information est livrée d’une manière officieuse en début de soirée. Trois personnes auraient péri dans l’incendie et une centaine de maisons, en bois ou en dur, sont dévastées par les flammes. Un bilan non confirmé pourtant par les sapeurs-pompiers. « Nous n’avons pas encore des informations fiables à vous donner pour l’instant. Nos hommes sont encore sur terrain pour combattre le feu. Je ne peux pas dresser un quelconque bilan pour le moment »,  rétorque un responsable au sein de la caserne de Tsaralalàna avant de couper la liaison téléphonique.
Peu d’informations circulaient ainsi autour de cet incendie dévastateur à l’heure où nous mettons sous presse. Seulement des témoins affirmaient que le feu est parti d’une maison occupée par des restaurateurs avant de toucher les habitations tout autour. « C’était l’huile de friture versée par inadvertance sur la plaque de cuisson qui serait l’origine du feu dans la maison d’un restaurateur », affirme un habitant du secteur.
Les sapeurs-pompiers ont eu du mal pour atteindre les parties atteintes par le feu dans la mesure où celles-ci se trouvaient dans un endroit difficilement accessible. Ils leur ont  fallu plus de trois tours d’horloge pour maîtriser le feu. En pareille circonstance, les personnes malveillantes profitent de l’occasion pour subtiliser les biens sortis à la hâte. C’est la raison pour laquelle les policiers ont interdit aux badauds et autres de pénétrer ou même de s’approcher  du lieu, causant du coup la colère de certains habitants bloqués par ce barrage de sécurisation.
La Rédaction



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Editorial

  • Une Opposition éreintée !
    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

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