Publié dans Société

Ambohimahasoa - Un farouche défenseur de la sécurité sauvagement assassiné

Publié le dimanche, 28 juin 2020

« … Lui régler définitivement son sort ! ». C’est ce que les proches d’Alain Rakotobe, alias Radidy, la quarantaine, ont qualifié du comportement de ceux qui l’ont assassiné, samedi après-midi dernier à Ambohimahasoa. En effet, ce quadragénaire, et non moins chef de famille,  fut plutôt  connu comme ayant été un farouche défenseur de la sécurité dans la Commune rurale de Manandroy où il résidait. « Au village, lors d’un raid des dahalo, Radidy n’hésite pas souvent à s’opposer par la force aux assaillants. C’est ce qui s’était d’ailleurs produit samedi dernier, bagarre qui lui était malheureusement fatale », déplore le frère de la victime.

 

Samedi après-midi dernier, des bandits qui auraient sûrement attendu le moment opportun pour régler son sort à leur adversaire, l’ont  assassiné en faisant feu sur lui avant de lui poignarder. L’agression est survenue à l’entrée de sa petite Commune où la victime allait rejoindre son foyer après avoir effectué quelques achats à Ambohimahasoa.

Transporté d’urgence dans un centre de soins, le malheureux n’a pas tenu le coup et a succombé avant même que les médecins n’aient pu tenter quoi que ce soit pour le sauver. «  Sur son corps, les plaies laissées par les impacts des balles ainsi que d’autres encore occasionnées par les coups de couteau, sont trop importantes », confie le proche du défunt.

A ce dernier de déplorer également que les agresseurs auraient été identifiés, depuis longtemps. De plus, ces derniers auraient maintes fois menacé de tuer le quadragénaire. Mais que les agresseurs peuvent circuler librement, faute de plainte, ni action judiciaire permettant de les épingler. Enfin, notre interlocuteur de s’adresser au dirigeant du pays pour qu’il se penche sur le sort de l’épouse et des enfants du défunt du fait des menaces qui pèseraient également sur ces derniers.

Franck R.

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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