Publié dans Société

Mort suspecte à Mahavoky-Besarety - Le corps d’un manutentionnaire retrouvé à bord d’un camion garé

Publié le mardi, 30 juin 2020

Peut-on parler d’une mort suspecte ? Hier matin, le corps sans vie d’un homme d’une trentaine d’années, de son vivant manutentionnaire, a été retrouvé à bord d’un camion en stationnement, dans lequel le malheureux était censé dormir à Mahavoky-Besarety. Il a travaillé  pour le compte d’un quincaillier du quartier et près duquel le poids-lourd en question, fut garé. Son rôle a consisté à colporter des sacs de ciment. Un décès mystérieux car l’on n’a pu trouver aucune trace de blessure, ni de coup sur le trentenaire, du moins lors d’un premier constat. Mais de quoi aurait-il donc pu mourir ainsi alors que le concerné, au restant de ses jours, était assez bien portant.

 

A entendre le témoignage d’un collègue de la victime, celle-ci aurait souffert d’une insupportable pression psychologique. « Il n’aurait plus dû supporter ce qu’il a lui-même considéré comme un harcèlement, lié à une accusation supposée de vol et dont il faisait l’objet. Il nous a maintes fois expliqué qu’il n’a pas volé comme ses accusateurs lui soupçonnaient. Plusieurs fois, il nous a parlé de son désir de partir. Hier soir, vers 19h après le travail, il était monté, comme à ses habitudes,  dans le camion,  tout en répétant son vœu de quitter l’endroit. Sans doute, aurait-il fait une crise pendant la nuit ? Et c’était la dernière fois que nous l’avons vu en vie », explique ce collègue du trentenaire. D’après toujours une version des autres manutentionnaires, une voiture avait été cambriolée au cours de la nuit du dimanche dernier. Sa batterie avait disparu. Depuis, certains ont nourri leur soupçon sur le tâcheron, et qui avait l’habitude de passer ses nuits dans ce camion garé dans le périmètre.

Selon un constat médical, son décès aurait dû survenir lundi dernier vers minuit. Et ce n’était qu’hier matin que ses collègues l’ont trouvé dans cet état. Tard dans le milieu de la journée, le Bureau municipal d’hygiène (BMH) s’est finalement mobilisé en vue de transférer la dépouille à la morgue. Une enquête est ouverte.

Franck R .

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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