Mardi dernier, lors du journal du soir de la chaîne nationale, le ministre de la Santé publique, le Professeur Ahmad Ahmad a annoncé 32 morts suspectes, identifiées dans les Communes de Bekofafa et de Ranotsara, dans le District de Befotaka. Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, seule la cause des 13 décès est connue. Effectivement, les victimes ont été emportées par le paludisme, comme l’a pressenti le ministre. Les raisons des décès des 19 restants ne sont pas encore établies. Selon Milijaona Randrianarivelojosia, membre du cabinet du ministère de la Santé publique, joint au téléphone hier, une équipe médicale dépêchée sur place est actuellement en pleine investigation. Cependant, les résultats de l’enquête ne vont parvenir que dans deux jours. Pour l’instant, aucune information supplémentaire n’est à notre disposition. « Une équipe médicale a pris la direction de la région du Sud-est le mercredi 25 juin dernier et n’est arrivée à destination qu’avant-hier », a-t-il précisé. A cette occasion, des médicaments ainsi que des kits de dépistage ont été également acheminés.
« L’enclavement de la zone rend difficile le déroulement des enquêtes, d’autant plus que les décès ne sont pas tous recensés au niveau des hôpitaux mais sont répartis au sein de la communauté. Aussi, il faut environ deux heures de route pour trouver un point d’appel permettant de transmettre les rapports. Nous ne pouvons ainsi déterminer quand est-ce que cette drame s’est produite, qui sont ces victimes et comment la situation s’est-elle dégradée ainsi », souligne le docteur Namasy Maurille, directeur régional de la santé publique dans le Sud-est.
Il est à noter que le numéro 1 du ministère de la Santé publique a déjà avancé que des stocks de médicaments antipaludéens y ont été déjà envoyés. Rappelons également que même des Covid-Organics y ont été distribués pour lutter contre le paludisme.
K.R.