Publié dans Société

CSB II à Antananarivo - Les consultations externes abondent

Publié le mardi, 14 juillet 2020

« Une fois que des symptômes du Covid-19 - à savoir la perte de l’odorat et du goût - se présentent, consultez un médecin auprès du Centre de santé de base, niveau II le plus proche de chez vous. Des médicaments y sont disponibles ». On peut dire que ce message lancé par le Président de la République Andry Rajoelina, appuyé par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, a été suivi. La réticence enregistrée il y a une semaine de cela se traduit actuellement par une venue massive de la population qui se sent être contaminée par le coronavirus. La réalité au niveau des CSB II en témoigne.  

 

« Hier, nous avons reçu 10 patients rien que pour  l’anosmie, c’est-à- dire la perte de  l’odorat ainsi que l’agueusie - traduite connue comme la perte du goût. Ce taux de consultation externe est en hausse par rapport aux jours précédents où il n’y a que deux voire trois visites. Déjà, nous disposons de médicaments indispensables pour le traitement du Covid-19 que des malades décident de frapper à notre porte », avance un médecin-chef auprès d’un CSB II situé en centre-ville.

Un  autre personnel de santé exerçant dans un autre établissement a avancé que le nombre de visites est en hausse depuis lundi. « Nombreuses personnes présentant les symptômes du coronavirus mais qui sont habituées à l’automédication  sont venues nous demander de l’aide cette semaine, par peur de mourir. Je ne détiens pas le chiffre exact des consultations journalières, mais je peux vous dire que la population est actuellement consciente que les médecins arrivent très bien à sauver des vies en ce temps de crise sanitaire », confirme-t-il.

Une mère de famille a témoigné qu’elle est très angoissée après la déclaration du Président de la République à la télévision, dimanche dernier. « J’ai commencé à ne plus sentir aucune odeur depuis samedi. Je ne me suis pas précipitée à consulter un médecin, étant donné que mon nez est bouché et que je trouve cela assez normal. Maintenant, je doute qu’il s’agit de l’un des symptômes du Covid-19. Je vais me dépêcher ainsi à rejoindre un CSB II le plus proche pour éviter que mon état s’empire demain matin (Ndlr : aujourd’hui) », avoue-t-elle.

Il est à noter que 18 CBS II sont opérationnels pour accueillir des cas suspects liés au Covid-19. Environ 200 cabinets médicaux privés se tiennent également prêts à recevoir des malades.

K.R. 

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Editorial

  • Quid de la précampagne !
    La CENI réagit. L’institution d’Alarobia tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle à l’ordre et met en avant la règle du jeu sinon la loi relative à la précampagne, le moment précis avant la campagne électorale proprement dite. Mais d’emblée, une question pertinente se pose « quelle loi ? »Le décret d’application n° 2018 – 640 de la Loi organique n° 2018 – 008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et référendum et le Code électoral, en particulier, ne fait pas état de manière précise sur les tenants de la précampagne notamment par rapport à la campagne électorale. La délimitation nette entre la précampagne et la campagne manque de visibilité. Le flou et le vague qui prédominent dans le cadre légal donné offrent, de fait, une occasion à certains candidats, apparemment malins, de jouer entre les mailles. Face au laxisme qui prévaut sur terrain de la précampagne…

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