Publié dans Société

Incendie chez l’ONE et la Poste - La cause du sinistre non encore élucidée

Publié le jeudi, 16 juillet 2020

L’incendie survenu mercredi soir et qui a endommagé totalement le bureau de l’Office national de l’environnement (ONE) à Antaninarenina et une partie supérieure du local de la direction générale de la poste  retient encore les esprits. Vers le milieu de la matinée d’hier, de la fumée se dégageait encore du bâtiment en ruine, et qu’une équipe des pompiers avec deux fourgons pompes était encore à l’œuvre. L’heure est à l’enquête qui progresse lentement. D’après une source, des responsables ou autres cadres, sans parlant de simples agents au sein de l’ONE mais aussi de la Poste, ont été convoqués,  puis soumis à une interrogation, à la Brigade criminelle Anosy,  dans la journée d’hier.

Tenter d’élucider la cause du sinistre demeure encore un travail de titan pour les enquêteurs. Les avis sont encore divergents. Des sources auprès de l’ONE affirment ne plus savoir si le feu a vraiment démarré dans l’un des bureaux de l’ONE  qui donne sur le Louvre situé en face, ou bien si c’était du côté de la Poste.  En attendant, des témoins déplorent l’insuffisance des matériels des sapeurs-pompiers mais surtout la faible pression d’eau dans ce quartier rendant « ainsi les jets en de ridicules et minces filets d’eau » narre un quadragénaire. Il a fallu solliciter les renforts de leurs collègues de l’ASECNA et ceux du Corps de protection civile (CPC) Ivato qui ont dépêché deux fourgons pompes, pour venir à bout des flammes.

« En nous rendant compte que la construction est partiellement constituée de boiserie, nous décidâmes d’appeler l’aide de nos collègues de l’ASECNA et du CPC », déclare un responsable au sein des sapeurs de Tsaralalàna.

Le feu s’est déclaré dans les environs de 20 h et il est parti du second étage de l’ONE où, au début, seule une pièce  semble touchée. Mais le temps pris par les sapeurs-pompiers à déployer leurs matériels et à attaquer l’incendie, le feu s’est propagé rapidement vers d’autres pièces et  a atteint le bâtiment de la direction générale de la poste. Jusqu’à minuit, les hommes de feu de Tsaralalàna et d’Ivato luttaient encore contre les flammes qui, attisées par les vents, ont failli embraser des bâtiments mitoyens de l’ONE et de la direction générale de la poste, notamment celui du Trésor. Une forte sécurité de la Gendarmerie et de la Police sécurisait l’endroit durant toute l’intervention des sapeurs-pompiers.

Des membres du Gouvernement concernés  de près ou de loin par cet incendie ont été aperçus à Antaninarenina la nuit du drame ainsi que le maire de la Commune urbaine d’Antananarivo.

Franck R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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