Publié dans Société

Relâchement des habitants d’Alarobia Amboniloha - 15 personnes arrêtées par la Police

Publié le vendredi, 17 juillet 2020

S’il existe un quartier qui fait montre de relâchement par rapport aux mesures liées à l’actuelle crise sanitaire de la pandémie, c’est bien celui d’Alarobia Amboniloha. Une opération policière inopinée déclenchée au cours des 48 dernières heures, le confirme. D’après une source au niveau de la police, 15 personnes ont été alors arrêtées et emmenées au commissariat dans le cadre de cette opération. Une patrouille les avait surpris en train de passer leur temps dans un bar du quartier à une heure où l’établissement est censé fermer. De toute façon, le propriétaire figure dans la liste des personnes embarquées par la Police. Parallèlement, tous les magasins ayant ouvert au cours de cette nuit du jeudi ont été contraints de fermer immédiatement, tandis qu’ordre fut donné à tous les passants encore surpris circuler de regagner sur le champ leurs foyers respectifs.

 

D’après un constat de la Police, Alarobia Amboniloha grouillait encore de monde et d’activités à une heure proscrite. « Au moment où la patrouille de la Police a sillonné le quartier, la plupart des épiceries, des bars sont restés ouverts, et de nombreux badauds se tenaient encore à tous les coins de rue », confie une source policière. Cependant, la vue de ces arrestations relativement massives a produit son effet. Du coup, les gens s’empressaient de rentrer chez eux, laissant ainsi un quartier et ses rues presque entièrement vides.

Face à cette situation, la Police déplore vivement que beaucoup de personnes sont encore loin d’être conscientes du danger lié à cette pandémie. Elles feignent d’adopter le comportement sanitaire exigé lorsque la police est en face d’elles. Pour cette dernière, ce comportement négatif, chez beaucoup de citoyens, expliquerait cette hausse du nombre des décès liés à la pandémie de coronavirus.

Franck R.

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff