Publié dans Société

Assassinat de militaires à Betroka - 2 chefs dahalo présumés capturés vivants, des armes confisquées

Publié le vendredi, 17 juillet 2020

Depuis que le contingent militaire de zone rurale permanente de sécurité de la 1ère RFI Ivato a été déployé à Betroka, cela a fait renaître l’espoir de vivre en sécurité chez les habitants de cette ville. Jeudi dernier, les militaires de cette unité ont déclenché une opération anti-dahalo, permettant ainsi de capturer deux présumés chefs de dahalo, qui ont gagné la sale réputation d’être des individus très dangereux du fait de crimes de sang, desquels des militaires en sont victimes, et autres multiples forfaits dont on les incrimine.

 

Par ailleurs, les militaires ont confisqué des armes, toute une panoplie, entre les mains des bandits. Des fusils automatiques kalachnikov, d’autres encore de fabrication locale, et qui sont des copies conformes de vieux Mas 36, des munitions de calibres différents, des écussons ainsi que des uniformes (fausses)  de gendarmerie de la Circonscription régionale (CIRGN) Toliara, etc. étaient dans la liste des objets confisqués.

D’après une source d’information de la région, les deux suspects ont surtout le sang de nombreuses victimes sur leurs mains. Entre autres chefs d’inculpation retenus contre les deux chefs de bande supposés, le meurtre de militaires en 2015 à Betroka.

Avec l’arrestation de ces deux individus, les habitants de Betroka et surtout les usagers qui doivent emprunter la RN13 peuvent donc respirer un peu. Il est vrai que les embuscades, visant des véhicules de transport, se sont particulièrement multipliés au cours de ces dernières semaines sur cette nationale qui commence à refaire parler d’elle du fait de la présence de bandes armées qui opèrent dans le secteur.

Franck R.

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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