Publié dans Société

Assassinat de militaires à Betroka - 2 chefs dahalo présumés capturés vivants, des armes confisquées

Publié le vendredi, 17 juillet 2020

Depuis que le contingent militaire de zone rurale permanente de sécurité de la 1ère RFI Ivato a été déployé à Betroka, cela a fait renaître l’espoir de vivre en sécurité chez les habitants de cette ville. Jeudi dernier, les militaires de cette unité ont déclenché une opération anti-dahalo, permettant ainsi de capturer deux présumés chefs de dahalo, qui ont gagné la sale réputation d’être des individus très dangereux du fait de crimes de sang, desquels des militaires en sont victimes, et autres multiples forfaits dont on les incrimine.

 

Par ailleurs, les militaires ont confisqué des armes, toute une panoplie, entre les mains des bandits. Des fusils automatiques kalachnikov, d’autres encore de fabrication locale, et qui sont des copies conformes de vieux Mas 36, des munitions de calibres différents, des écussons ainsi que des uniformes (fausses)  de gendarmerie de la Circonscription régionale (CIRGN) Toliara, etc. étaient dans la liste des objets confisqués.

D’après une source d’information de la région, les deux suspects ont surtout le sang de nombreuses victimes sur leurs mains. Entre autres chefs d’inculpation retenus contre les deux chefs de bande supposés, le meurtre de militaires en 2015 à Betroka.

Avec l’arrestation de ces deux individus, les habitants de Betroka et surtout les usagers qui doivent emprunter la RN13 peuvent donc respirer un peu. Il est vrai que les embuscades, visant des véhicules de transport, se sont particulièrement multipliés au cours de ces dernières semaines sur cette nationale qui commence à refaire parler d’elle du fait de la présence de bandes armées qui opèrent dans le secteur.

Franck R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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