Publié dans Société

Assassinat de militaires à Betroka - 2 chefs dahalo présumés capturés vivants, des armes confisquées

Publié le vendredi, 17 juillet 2020

Depuis que le contingent militaire de zone rurale permanente de sécurité de la 1ère RFI Ivato a été déployé à Betroka, cela a fait renaître l’espoir de vivre en sécurité chez les habitants de cette ville. Jeudi dernier, les militaires de cette unité ont déclenché une opération anti-dahalo, permettant ainsi de capturer deux présumés chefs de dahalo, qui ont gagné la sale réputation d’être des individus très dangereux du fait de crimes de sang, desquels des militaires en sont victimes, et autres multiples forfaits dont on les incrimine.

 

Par ailleurs, les militaires ont confisqué des armes, toute une panoplie, entre les mains des bandits. Des fusils automatiques kalachnikov, d’autres encore de fabrication locale, et qui sont des copies conformes de vieux Mas 36, des munitions de calibres différents, des écussons ainsi que des uniformes (fausses)  de gendarmerie de la Circonscription régionale (CIRGN) Toliara, etc. étaient dans la liste des objets confisqués.

D’après une source d’information de la région, les deux suspects ont surtout le sang de nombreuses victimes sur leurs mains. Entre autres chefs d’inculpation retenus contre les deux chefs de bande supposés, le meurtre de militaires en 2015 à Betroka.

Avec l’arrestation de ces deux individus, les habitants de Betroka et surtout les usagers qui doivent emprunter la RN13 peuvent donc respirer un peu. Il est vrai que les embuscades, visant des véhicules de transport, se sont particulièrement multipliés au cours de ces dernières semaines sur cette nationale qui commence à refaire parler d’elle du fait de la présence de bandes armées qui opèrent dans le secteur.

Franck R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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