Publié dans Société

Incendie à l'ONE Antaninarenina - L'enquête policière avance dans le bon sens !

Publié le mardi, 28 juillet 2020

13 jours après l'ouverture d'une enquête policière, suite à l'incendie qui s'est déclaré dans le bâtiment abritant le siège de l'Office national de l'environnement (ONE), situé à Antaninarenina, aucun résultat des expertises se rapportant aux causes et circonstances du sinistre n'a été avancé. Sur fond de suspicion d'acte criminel, le ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD) a déposé une plainte contre X auprès de la Brigade criminelle. Une source auprès dudit ministère a précisé avant-hier que l'enquête avance dans le bon sens. En tenant compte de cette affirmation, les citoyens à l'affut de l'actualité espèrent une lumière sur les zones d'ombre autour de cette affaire.

 

Au niveau des Forces de l'ordre chargées de traiter le dossier, le commissaire de police Ranaivoson Alexandre, premier responsable auprès du Service de l'information, de la communication et des relations avec les institutions (SICRI), joint au téléphone lundi dernier, a juste avancé que l'enquête est en cours.

« Nous sommes actuellement en pleine investigation, notament la convocation de toutes personnes liées de près ou de loin à ce drame et qui pourraient détenir des informations déterminantes. Les auditions portent ainsi sur plusieurs individus. Il nous est impossible de déterminer sur l'heure la durée de l'enquête », indique-t-il.   

Le soir 15 juillet dernier, le feu a saccagé ce bâtiment sis à Antaninarenina. Un responsable des sapeurs-pompiers, mobilisé sur les lieux, a affirmé que le feu provenait d'une pièce en bois entre le bâtiment de l'ONE et celui de la Direction de la Poste.

« Une fausse manipulation s'y était produite et cela occasionnait les flammes », a-t-il souligné.  Il a tenu à rappeler qu'un tel bâtiment devrait toujours avoir à sa disposition des installations anti-incendie en fonction de l'exploitation. Et d'ajouter que le gardien devrait également avoir la maîtrise parfaite des matériels et équipements anti-feu et d'en assurer les premiers secours en cas d'incendie. Dans ce genre de situation, son reflexe de recourir au service des soldats du feu est aussi important.

K.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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