Publié dans Société

Recrudescence de l’insécurité à Maintirano - Des agents d’ONG tombent dans une embuscade

Publié le mardi, 28 juillet 2020

Avec la recrudescence du phénomène de « coupeurs de route », l’insécurité atteint actuellement un degré alarmant dans le District de Maintirano. Les faits survenus au cours de la matinée d’hier semblent le confirmer. En effet, deux agents d’ONG qui ont circulé en moto étaient tombés dans l’embuscade d’une bande armée sur une portion de route située à 8 kilomètres de la capitale du Melaky. Il s’agit respectivement de ces employés des ONG Sahanala et du CFPA.

 

Sur leurs  deux-roues, les victimes étaient sur le chemin qui devait les conduire vers un centre de culture de la Commune d’Andrea lorsque ce gang, composé de six bandits équipés à la fois de gourdins, de sagaies et de machettes, leur ont barré la voie à cet endroit- là. Inutile d’ajouter que les assaillants s’en étaient pris physiquement. Les blessures sont telles qu’il a fallu transporter d’urgence les victimes dans un centre de soins de la Région,  c’est-à-dire à Maintirano. D’après une source d’information locale, l’une d’elles se trouve dans un état critique. Les assaillants semblaient prendre un malin plaisir pour attaquer justement leurs victimes à leurs visages. Outre les agressions physiques, les auteurs de ce forfait ont également dépossédé les cibles de leurs effets personnels. Cependant, la nature des objets volés n’a pas été déterminée.

Sitôt informés, le chef de Région et son staff s’étaient rendus à cet hôpital pour être au chevet des victimes. Et les premiers n’étaient pas venus les mains vides. Ils ont promis d’assumer les soins ou autres frais nécessaires aux blessés. D’après toujours cette source, les bandits qui opèrent dans la Région voient actuellement en les motocyclistes des cibles privilégiées. Généralement, ces derniers sont constitués d’individus occupant des postes leur permettant une source de revenus confortable. A défaut de touristes ou d’employés de compagnie pétrolière à attaquer, les bandits s’acharnent donc sur ces motards issus de différents horizons.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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