Publié dans Société

Tirs sanglants à un barrage de Gendarmerie - Le gendarme stagiaire en cause à Tsiafahy

Publié le vendredi, 31 juillet 2020

Comme nous l’avons annoncé dans l’une de nos précédentes publications, le gendarme stagiaire de la Force d’intervention (FIGN), pointé du doigt d’être à l’origine de graves blessures par tirs d’arme à feu à la fois sur son homologue, son supérieur hiérarchique, et un passant, risque vraiment gros. Les faits sont survenus au cours de la semaine passée à un check point de Gendarmerie à Ambohimangakely. Presque une semaine après, au jour le jour,   le concerné était déféré au Parquet à la suite de quoi cette instance judiciaire l’avait ensuite placé sous mandat de dépôt à la maison de force à Tsiafahy, dans l’attente de sa prochaine comparution. A part les sanctions pénales, celles purement militaires l’attendent aussi.

 

D’après les premiers éléments de l’information, le gendarme stagiaire en cause aurait un problème personnel, une situation qui l’a rendu aigri et agressif ainsi, au point qu’il a été poussé à employer les grands moyens : ouvrir le feu avec son AK-81 sur ses collègues. Pour revenir toujours sur ce qui s’est produit mardi soir, l’autre semaine, le concerné avait eu de vifs échanges verbaux avec son collègue, également stagiaire. L’altercation dont l’origine n’a pas été encore élucidée, s’est produite juste au moment où ils allaient monter dans le véhicule, qui devait les ramener à leur base le même soir. Aveuglé de colère, l’élément mis en cause de cette Force a alors visé d’abord son ami, qui a dû être par la suite hospitalisé du fait de ses blessures, mais aussi deux autres personnes dont son chef.

Actuellement,  l’élément de gendarmerie gravement touché devait être encore sous soins à l'hôpital militaire de Soavinandriana. Dès le lendemain de ces faits, les représentants de la grande famille de la Gendarmerie se sont rendus au chevet de la victime. Ainsi, les Généraux André Randriamanesy, premier commandant adjoint de cette Force et son homologue, directeur de la logistique et de l’intendance, Kassimo, ont tenu ainsi à représenter le secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie et le commandant de la Gendarmerie pour apporter leur réconfort au gendarme stagiaire blessé. Outre une enveloppe d’un million ariary, remise par les responsables au sein de la gendarmerie, cette Force a également promis de prendre en main tous les soins dont la victime a besoin en vue de son rétablissement.

Franck R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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