Publié dans Société

Circulation - 3 000 personnes  entrent et sortent journalièrement d’Analamanga

Publié le vendredi, 31 juillet 2020

1 000 camions circulent quotidiennement dans la Région Analamanga. Et au moins 3 000 personnes entrent et sortent chaque jour de cette Région. Cependant, le transport en commun est un moyen de transmission rapide du coronavirus. En effet, si le transport de marchandises a été libéré afin d’assurer le besoin de la population en cette période de crise, une faille dans le contrôle de la santé de ces transporteurs peut être fatale pour la Nation.

 

Face à cette situation, l’Agence de transport terrestre (ATT) a renforcé le contrôle interne dans la région interne. D’après le Général Reribake Jeannot, directeur général (DG) de l’ATT, des cahiers de contrôle sanitaire sont distribués aux chauffeurs de camions. Lesdits cahiers contiennent l’identité de l’équipage à l’intérieur du véhicule ainsi que leur état de santé. «  A chaque passage d’un barrage sanitaire, ce cahier doit être présenté et visé par les responsables », avance le directeur  général de l’ATT. Pour les aides-chauffeurs, ils doivent disposer d’un badge signé par le propriétaire du véhicule ou leurs employeurs. Pour la RN2, le nombre de personnes à bord ne doit pas excéder de 2 et pour les autres axes de 3. Le DG de l’ATT de réitérer qu’enfreindre ces règlements est passible d’une sanction comme la mise en fourrière du véhicule, le retrait des licences et permis. Mais encore, les Forces de l’ordre peuvent traîner les chauffeurs irréguliers devant la Justice, selon la gravité du délit.

 Pour les 21 autres Régions de Madagascar, toutes les mesures restent inchangées. Par ailleurs, les transports sur les zones nationales sont encore fermées, tandis que celles régionales, reliant les Districts à l’intérieur des Régions peuvent poursuivre leurs activités, autant que les zones urbaines et suburbaines. Avec l’évolution de leur situation épidémique, les Centres régionaux de commandement opérationnel (CRCO) locaux peuvent prendre une décision,  et ce en accord avec le Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19 à Ivato.

Pour les gares routières et stationnement, toutes les réservations devront se faire par téléphone afin d’éviter les rassemblements au niveau de ces endroits.

Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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