Situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. C’est ce que la nouvelle ministre de l’Education nationale, Marie Michelle Sahondrarimalala, a souligné quant à la tenue des examens officiels. Ceci en marge de la cérémonie de passation entre la ministre par intérim, Elia Béatrice Assoumacou, et celle entrante, hier à Anosy. Les sessions auront bel et bien lieu, malgré les craintes des parents d’élèves et des candidats. Toutefois, chaque Direction régionale de l’éducation nationale (DREN) se chargera de l’organisation, de la coordination et du bon déroulement des sessions pour cette année. Les établissements auront un rôle à jouer puisqu’ils vont également contribuer à la coordination des examens officiels. Les sessions seront officielles, avec des diplômes délivrés pour les admis, quoique leur organisation et leur déroulement seront les mêmes que ceux des examens blancs, à en croire le ministre de tutelle. « Les volumes horaires effectués par les élèves sont différents dans chaque DREN, avec la suspension des cours engendrée par la pandémie de Covid-19. Toutefois, les élèves ne doivent pas en payer le prix. Leurs droits sont à respecter, d’où l’adoption de ces nouvelles mesures axées sur la décentralisation par DREN de l’organisation et de la coordination », souligne le numéro Un du MEN.
Maintien des dates
Les dates annoncées par le Président de la République pour la tenue des examens officiels sont maintenues, d’après la ministre de l’Education nationale. Ainsi, la session du CEPE se fera le 1er septembre tandis que celle du BEPC aura lieu du 14 au 17 septembre prochains. Pour le baccalauréat, la session se déroulera à partir de la semaine du 5 octobre. « Des étapes ont déjà été franchies pour la préparation des examens, notamment celle du CEPE qui se fera bientôt. Le dispatching des copies se fera dans les jours à venir. Quant aux sujets d’examen, les responsables par DREN se sont déjà concertés avec ceux des établissements privés pour leur élaboration. Ceci en tenant compte du programme scolaire achevé et des volumes horaires », explique le ministre de tutelle.
Faut-il rappeler que des syndicats d’enseignants ont réclamé le report de la date de l’examen du CEPE, en avançant que les candidats ont encore besoin d’encadrements en classe avant de s’attaquer à la session. D’un autre côté, la crainte d’une année blanche a persisté chez les parents d’élèves. La nouvelle ministre, quant à elle, a mis le point sur le i.
Patricia Ramavonirina