Publié dans Société

Drogue dure - Deux Africains et une Malagasy arrêtés aux 67Ha

Publié le vendredi, 21 août 2020


La brigade des stupéfiants de la police a procédé à un coup de filet jeudi dernier aux 67Ha. Parmi les suspects, deux ressortissants africains ainsi qu’une Malagasy. Motifs : détention et trafic de drogue dure dont de l’héroïne et bien d’autres encore. Les fins limiers de cette brigade ont réussi à mettre la main sur les présumés trafiquants grâce à un renseignement.
Lorsque les Forces de l’ordre ont perquisitionné le domicile des suspects aux 67Ha, elles y ont découvert des paquets entiers de ces drogues soit 75g d’héroïne, 2g de cocaïne ainsi que 0,5g d’amphétamine. A part cela, deux balances ainsi que d’autres poudres de drogue avaient été également confisquées sur le champ.
Pour revenir sur le cas des personnes impliquées dans cette affaire, les agents antidrogues des Forces de l’ordre les ont immédiatement conduites au bureau de la brigade chargée de l’enquête. Au cours de cette procédure, les Africains et la femme ont fait un aveu. Ce sont eux qui fournissent les petits dealers des 67Ha. Les premiers affirment revendre leur cocaïne à hauteur de 20 000 ariary le gramme et 50 000 ariary pour l’Amphétamine et n’ont pas caché non plus qu’ils ont fait ce trafic il y a un an de cela. Ils seront déférés ce jour.
Cette affaire n’est pas sans rappeler l’histoire d’un certain Papa Freddy, ce narcotrafiquant  recherché par les douaniers de la zone de l'océan Indien.  En mai 2019, sa cavale a pris fin à Andoharanofotsy où des gendarmes et des douaniers ont pu finalement l’épingler alors qu’il aurait tenté de faire passer un colis de drogue dure à Maurice. Arrêté pour la première fois sur la côte Est du pays, précisément à Sainte-Marie,  alors qu’il était sur le point d’embarquer pour l’île voisine, le fugitif a dû alors rebrousser chemin vers la Capitale, tentant ainsi d’échapper à ses poursuivants. Pourtant, de la suite de cette affaire, nul n’est plus au courant !  Le mystère est tel que les chroniques de la place ne peuvent s’empêcher de s’interroger si Papa Freddy sera finalement  jugé à Madagascar ou dans l'une des deux îles voisines, étant donné les ravages que ses drogues dures ont fait chez les « addictes » de la région. Seul demain qui ne dit pas son nom le saura.
Franck R.
 

Fil infos

  • Sommet sur l’Océan à Nice - Madagascar en première ligne pour défendre les intérêts de l’Indianocéanie
  • Route Antananarivo-Toamasina - Renforcement des ouvrages vulnérables
  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
Pub droite 1

Editorial

  • Drapeau et hymne national 
    L’emblème national, témoin de l’indépendance et de la souveraineté du pays, doit plus que jamais trôner là où il mérite. L’heure du respect de la dignité de Madagasikara sonne. Le pays s’apprête à fêter le 65ème anniversaire de l’accession sinon du retour à l’indépendance de la Grande île. Le 26 juin 1960, Madagasikara accède à l’autodétermination de son avenir. Le statut de Colonie française s’achève pour de bon et devient de plein droit la République Malagasy. A noter que deux ans auparavant, en 1958, la Grande île arborait déjà le titre de République mais ce n’est que le 26 juin 1960 que les pleins pouvoirs de l’indépendance ont été octroyés du moins sur le … papier. Oui, « sur le papier » car le désormais « ancienne puissance coloniale » persistait dans les parages et planait toujours sur nos têtes. Il a fallu attendre 12 ans, en 1972, que le…

A bout portant

AutoDiff