Publié dans Société

Traitement du coronavirus - Les hôpitaux obligés à prendre en charge les cas positifs

Publié le lundi, 21 septembre 2020

Les trois Centres de traitement Covid-19 ou CTC situés à Ivato, Alarobia, et Mahamasina ont fermé leurs portes.  Désormais, tous les cas positifs demandant une hospitalisation immédiate seront transférés au niveau des grands hôpitaux de la Capitale. « Le ministère prend aujourd'hui  (ndlr : hier) la responsabilité de mettre tous les grands établissements sanitaires à la disposition des personnes testées », a ordonné le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis, n°1 du ministère de la Santé publique, lors de son intervention à la TVM, hier.

D'après ses explications, la capacité d'accueil des hôpitaux pourra assurer le traitement des nouveaux cas confirmés qui, d'ailleurs, se trouvent actuellement en baisse. « Les patients infectés par le coronavirus ne devront en aucun cas avoir peur de s'y rendre. De nouvelles structures seront mises en place auprès de ces hôpitaux pour prendre en charge les malades du coronavirus, notamment ceux développant des formes symptomatiques graves. D'autant plus qu'une passation de service aura même lieu pour le transfert des opérations des CTC entre les militaires et le ministère de la Santé publique pour cette nouvelle réorganisation », souligne le ministre de la Santé publique.

« Les matériels utilisés au niveau des CTC seront répartis à tous les hôpitaux. Les CHU Mère-enfant situés à Tsaralalàna et à Ambohimiandra se chargeront des enfants positifs au coronavirus. Les autres grands établissements, à savoir celui d'Anosiala, Andohatapenaka, HJRA, Befelatanana ou encore Fenoarivo accueilleront les sujets graves. Une réunion programmée ce jour décidera par contre les détails de la nouvelle organisation et de l'organigramme », nous a informé une source auprès du ministère.  

Et comme le Premier ministre (PM) Ntsay Christian l'a précisé dimanche soir, les activités de la Brigade d'intervention spéciale (BIS), notamment les contrôles médicaux gratuits aux personnes ayant recouru au service du 914, prennent fin. Aussi, la Plateforme nationale de gestion médicale de la lutte contre la Covid-19 à Mahamasina cessera ces activités. La poursuite des suivis et orientation des malades va être reprise par le CNOSSE (Centre national opérationnel et stratégique de surveillance épidémiologique),  sous la direction du ministère de la Santé publique.

A titre de rappel, le Gouvernement a décidé de remettre aux mains du ministère de la Santé publique la gestion technique de cette crise sanitaire, et cela, au vu de l'évolution de la situation sanitaire actuelle. Le PM a avancé dimanche soir que le taux de guérison de la Covid-19 est d'environ 91 % à Madagascar. Et qu'au cours des 30 derniers jours, une baisse d'environ 30 % du nombre de nouveaux cas a été enregistrée sur tout le territoire.

K.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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