Publié dans Société

Ampitatafika - Trois motos volées en une nuit

Publié le lundi, 21 septembre 2020

On assiste actuellement à une recrudescence sans précédent du vol de moto, notamment dans la périphérie de la Capitale. C'était le cas, hier matin, à Ampitatafika.  Des voleurs se sont emparés des trois motos de particuliers, malgré les moyens de surveillance du local comme les caméras de surveillance. Et pourtant, ces engins à deux-roues étaient garés dans l'enceinte d'une propriété. Ce n'est pas tout : les propriétaires les avaient bien arrimées avec des chaînes ou autres structures métalliques de sécurité.

 

Lorsque les victimes ont finalement constaté la disparition de leurs motos, c'était déjà trop tard. Elles ne purent donc que se borner à tenter à trouver les indices du forfait en visionnant les images de ces caméras. Effectivement, des voleurs, au nombre de trois, ont fait intrusion dans l'enceinte de leur propriété dont on ignore par quel moyen. « Les trois inconnus ont alors pris chacun une moto, avant qu'ils ne quittent l'endroit. Le comble, c'est qu'on a perdu ensuite leurs traces, faute d'autres moyens », devait rapporter l'un des propriétaires sur internet.

La facilité, sinon l'assurance de ces bandits pour pénétrer dans cette propriété privée sous surveillance, sans parler de la présence de chiens de garde, lesquels n'ont curieusement pas donné l'alerte, nourrit le soupçon des victimes comme quoi les premiers ne seraient d'autres que des voisins de quartier, mais que l'on ignore jusque-là. D'autant plus que les images vidéo sont loin d'être les plus nettes pour permettre de mieux identifier les suspects. A défaut, ces derniers seraient habitués à se rendre à l'endroit, selon toujours les victimes.

Quoi qu'il en soit, le vol de moto apparaît comme un phénomène qui semble faire tache d'huile dans certaines localités de la ville. Car après Ampitatafika, le quartier d'Ambohimiandra a défrayé la chronique il y a deux ou trois semaines de cela, toujours à cause de disparitions inexpliquées de moto, pourtant bien à l'abri des regards indiscrets, pour ne pas dire dans le garage. Mais là-bas aussi, le mode opératoire des bandits présente une similitude, aussi bien à Ampitatafika qu'à Ambohimiandra : ne faire fi des systèmes hi-tech de sécurisation des propriétés, encore moins des chiens de garde. Bref, des professionnels qui sont en train de sévir dans la plus grande impunité car insaisissables.

Franck R.

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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