Publié dans Société

Occupants illicites des pavillons d'Ampanotokana - Un délai de 15 jours pour libérer les lieux

Publié le mercredi, 23 septembre 2020

Un avertissement pour les loueurs illicites. Environ 70 pavillons de la Commune urbaine d'Antananarivo, se trouvant au marché d'Ampanotokana, sont transformés en local illicite depuis 2011. Après que le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, s'est penché sur l'assainissement des pavillons, villas et autres logements de la CUA, il est passé à l'action. Les occupants illicites des pavillons du marché d'Ampanotokana, et ceux d'Ambatomaro sont avertis pour quitter les lieux dans un délai de 15 jours. D'après ses explications, ces endroits sont destinés à l’habitation mais non pour effectuer du commerce.

« Aucune convention n'a été faite avec la CUA et aucune taxe n'a été payée. Pourtant ces familles ont toujours payé leurs loyers », avance-t-il. Le directeur de cabinet adjoint, Reilly Solofoniaina, a réitéré que les actuels occupants des pavillons ne sont pas ceux qui ont finalisé le contrat avec la Mairie à l'époque. A vrai dire, ce sont des nouveaux locataires.

Durant une descente effectuée par une délégation présidée par le maire dans ces endroits, il a déploré les conditions dans lesquelles vivent les occupants des lieux.

Actuellement, la Commune dispose de 391 logements répartis sur 26 sites. 26% d'entre eux sont occupés par des agents de la Commune en fonction tandis que le reste loués à des montants infimes, c'est-à-dire entre 7 500 à 80 000 ariary. Depuis des années, ces montants n'ont jamais augmenté, même si ces villas et appartements sont utilisés comme une source de revenus pour les locataires. Durant la prochaine réunion du Conseil municipal, la révision à la hausse des loyers figurera à l'ordre du jour.

 Anatra R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff