Publié dans Société

Inhumation au cimetière d'Anjanahary - Les décisions d'attribution de parcelle obligatoires

Publié le vendredi, 25 septembre 2020

Une nouvelle organisation s'implique au cimetière d'Anjanahary. Effectivement, seuls 60 % des propriétaires de tombes dans ce lieu sont enregistrés au sein du Bureau municipal d'Hygiène (BMH), tandis que les 40 % restants sont inconnus et n'y disposent d'aucun tombeau familial. Afin d'éviter la gabegie, ceux qui voudraient inhumer un corps dans ce cimetière devront disposer des décisions d'attribution de parcelles. D'après le docteur Njarasoa Rasoanomenjahary, chef de service de l'hygiène auprès de la Direction de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène auprès de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), les familles concernées devront prouver qu'elles disposent légalement d'une tombe dans ce cimetière. D'ailleurs, tous les propriétaires disposent déjà d'un arrêté municipal qui leur donne le droit de disposer ou d'y construire une tombe. Ceci stipule leur responsabilité envers le cimetière, entre autres en payant les taxes.

Les propriétaires pensent que l'entretien des tombes familiales revient à la Commune. Sur ce, bon nombre d'entre elles se trouvent dans un état de dégradation avancée. En revanche, la responsabilité de la CUA consiste aux entretiens généraux comme la clôture du cimetière, la mise en place des éclairages et points d'eau. Il revient donc aux propriétaires de nettoyer et de réparer leurs cimétières. Cette réunion qui s'est tenue jeudi entre la CUA et les propriétaires des tombes était une occasion de sensibiliser ces derniers sur la responsabilité partagée entre les deux parties.

Le cimetière d'Anjanahary s'étale sur une surface de 12 hectares, entretenue par 7 agents. Jusqu'à présent, aucune statistique officielle concernant le nombre de tombes à Anjanahary n'est à la disposition du BMH. “ Le dernier recensement que nous avons fait a été réalisé par lot. Il y existe 66 lots de cimetières. Les taxes varient aux alentours de 60 000 à 300 000 ariary, selon la concession”, d’après son communiqué. 

Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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