Publié dans Société

Cash point à Anosy - Un homme trompe un caissier avec de faux billets de 200 000 ariary

Publié le lundi, 28 septembre 2020

Après une assez longue période d’inertie, les faux-monnayeurs sont de nouveau entrés dans la danse. C’était le cas vers 9h30 dans les parages du marché de Soamanatombo, en face de l’HJRA à Ampefiloha, hier. Les limiers de la Compagnie urbaine d’intervention de la Police (CUIP) ont jeté un suspect de 31 ans dans leur filet. Ce dernier était cueilli sur place avec une somme de 200 000 ariary, constitués de faux billets de
20 000 ariary, soit au nombre de 10 au total.
La cible de ce faux-monnayeur, le préposé d’un cash point du quartier. Le suspect a alors effectué un dépôt à l’endroit, et en plaçant les liquidités dans une enveloppe blanche et ce, en vue d’une soi-disant opération en mobile banking. Or, en voulant vérifier le compte, l’agent de service de ce kiosque a brusquement réalisé la supercherie. Toutes les coupures s’avéraient loin d’être vraies.
Du coup, l’agent s’est empressé d’interpeller le suspect qui était sur le point de quitter précipitamment l’endroit. Mais au lieu d’obtempérer à l’appel de l’employé, l’inconnu a au contraire lancé le moteur, prêt à s’enfuir sur sa moto. Devant cette situation, le propriétaire du kiosque a dû le pourchasser, et il a réussi à mettre finalement la main sur le fugitif. Et a alerté la Police. C’était dans ces circonstances que les limiers de la CUIP de Tsaralalàna, encadrés par le commandant d’unité en intervention, ont procédé à l’interpellation.  Lors d’une fouille sur sa moto, la Police a trouvé des amulettes, une cartouche de 9mm ainsi qu’un faux billet de 5000 ariary.  D’après une source au niveau de cette équipe de Police, les suspects mis en cause dans cette affaire sont au nombre de deux. A part celui qui avait été arrêté, puis emmené au commissariat central de Tsaralàlàna, précisément auprès de la Sûreté urbaine d’Antananarivo, pour une enquête, son complice a réussi à prendre la poudre d’escampette, et avant même que les éléments de cette Compagnie de Police n’arrivent sur les lieux. L’enquête suit son cours.
Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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