Publié dans Société

Diffamation et atteinte à la sûreté de l’Etat - Berija écope de 44 mois de prison ferme

Publié le mercredi, 30 septembre 2020

Une semaine après sa comparution au tribunal d’Anosy, le verdict est tombé hier : Berija Ravelomanantsoa, alias Berija, ce président d’association d’étudiants, a écopé d’une peine d’emprisonnement de 44 mois ferme pour diffamation, atteinte à la sûreté de l’Etat. En revanche, ses trois co-accusés ont été purement relaxés, faute de preuve pour les retenir. Enfin, un quatrième a été acquitté au bénéfice du doute.

Berija a déjà été placé sous mandat de dépôt pendant mois, période ayant préludé à sa récente comparution. Son avocat envisage de faire appel à cette décision de la Justice. Selon toujours l’avocat, son client est inculpé à la fois  de diffamation de personnalités dirigeantes en place à travers les réseaux sociaux mais aussi d’une atteinte à la sûreté de l’Etat. Pour retracer brièvement les faits, l’accusé  a été arrêté le 1er juin 2020. Il a cherché à s’opposer par la force aux gendarmes venus l’arrêter. Devenant ainsi une interpellation musclée. Six jours plus tard, il était déféré au Parquet. Puis placé sous mandat de dépôt. A l’époque, des membres de sa famille, dont son épouse, sa mère, son frère et une autre personne, étaient également impliqués dans cette affaire. Mais ces derniers ont bénéficié d’une liberté provisoire
Franck R.


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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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