Publié dans Société

Meurtre à Alasora - Un suspect arrêté par la Police

Publié le dimanche, 04 octobre 2020

Le corps sans vie d’un homme de 28 ans avait été retrouvé à Alasora, vendredi dernier. A la constatation des faits, le malheureux avait été assassiné. Et c’est une patrouille de police qui, sur la base de quelques indices et d’un renseignement, a fait en premier cette découverte macabre. Toujours dans le cadre d’une enquête sur cette affaire, la Police a arrêté un suspect et confisqué une moto Yamaha Jog Pro qui appartiendrait au décédé. Pour le moment, l’enquête de la Police ne permet pas encore de trancher sur son sort.
Sans doute, le concerné aurait pu filer et brouillé sa piste si jamais il n’a pas croisé cette patrouille des Forces.  En effet, les éléments de cette compagnie de police, lors de leur ronde, ont vu le suspect en train de pousser la Jog Pro. Du coup, ils l’ont intimé l’ordre de s’immobiliser. Et en regardant plus près, ils constatent que le deux-roues est souillé de sang. La Police a embarqué le suspect sur le champ où elle l’a interrogé à son poste dans cette localité. « Dans ses explications, le suspect argue que la moto ne lui appartient pas, mais plutôt à son frère, qui est ivre et qui a été accidenté. Tout cela explique tout ce sang» selon le suspect, rapporte une source policière.
Cependant, une heure après cela, la même patrouille a fait une observation : des traces de sang ont été trouvées dans les environs du secteur. Cette situation a titillé la curiosité et le soupçon des policiers, qui ont entamé les recherches. Plus tard, un constat et une vérification, faits conjointement par le médecin légiste et les Forces de l’ordre, ont conduit à une déduction :    l’homme qui avait été assassiné n’est autre que le propriétaire de la moto.
Jointe hier, la Police n’a pas encore indiqué quand l’affaire va être déférée. Ce qui fait que le suspect devrait encore croupir dans sa cellule de détention policière, en attendant d’y voir plus clair. Néanmoins, il y a une saisine d’office de l’affaire par la Police, du fait qu’il y avait un homicide. L’enquête suit son cours.
Franck Roland


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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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