Publié dans Société

Insécurité alimentaire dans le Sud - Des centres spécialisés mis en place dans 15 jours

Publié le jeudi, 08 octobre 2020

22 octobre. Telle est la date exigée pour la mise en place d’un centre de réhabilitation nutritionnelle intensive et médicale respectivement à Ambovombe, Tsihombe, Ampanihy, Beloha et Amboasary Sud. Cela fait partie des actions immédiates imposées et validées en Conseil des ministres en date du 7 octobre dernier, face à l’insécurité alimentaire dans la partie Sud de Madagascar. D’ailleurs, le Président de la République Andry Rajoelina a exigé des actions immédiates lors de son dernier périple dans le Sud, le week-end dernier. La mise en place d’une « banque alimentaire » et de médecins traitants ainsi que l’approvisionnement en alimentation équilibrée, en médicaments et en compléments nutritionnels font également partie des actions à court terme imposées. Ces actions devraient être menées par les ministères concernés et les partenaires. L’objectif étant de venir en aide aux victimes de la famine dans le Sud, une situation aggravée notamment par l’absence de pluie depuis des mois.
Vers une relocalisation
Des localités à identifier. La relocalisation des habitants touchés par le « kere » constitue l’une des actions à moyen terme prévues dans le Sud. Cela leur permettra de profiter des actions menées à travers divers projets, y compris la formation en agriculture et élevage. A cela s’ajoute la construction d’une école pour leurs enfants ainsi qu’un Centre de santé de base niveau II (CSB2) dans les 5 localités citées en sus. Ce Centre de santé facilitera le suivi sanitaire des victimes, lesquelles ont déjà bénéficié d’un traitement nutritionnel auprès des centres spécialisés.
Pour le long terme, le dernier Conseil des ministres avance la construction d’une usine de traitement d’eau pour la population du Sud, outre la construction et la réhabilitation des pipelines, tant pour la consommation que pour l’irrigation.  A cela s’ajoute une industrie de transformation agroalimentaire, produisant entre autres de la farine de maïs, du « Raketa mena », de l’aloès, etc. D’un autre côté, la mise en place d’une culture en serre pour la population relocalisée près des rivières et le développement de l’élevage caprin seront au programme. Ceci sans oublier la promotion de la planification familiale.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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