Publié dans Société

Baccalauréat 2020 - Aucun changement de centres d’examen autorisé !

Publié le vendredi, 09 octobre 2020

L’année scolaire 2019-2010 a été impactée par la Covid-19. Il en est de même pour les examens officiels. Si lors de l’examen d’obtention du CEPE, les candidats ont été autorisés à passer toutes les épreuves auprès des Circonscriptions scolaires où ils ont été bloqués durant le confinement, cette fois-ci, les responsables de l’examen du baccalauréat demeurent intransigeants. Par le biais d’un communiqué, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), le Professeur titulaire Randriamasitiana Gil Dany, informe les futurs bacheliers qu’ils doivent obligatoirement se présenter au niveau des centres d’examen où ils se sont inscrits. Aussi, l’appel se fera deux heures avant le début des épreuves.

 

« Les deux heures représentent juste une anticipation des retards qui peuvent avoir lieu. D’ordinaire, les étudiants disposent d’une heure pour se préparer avant le début des épreuves. Actuellement, dans le cadre du maintien de la lutte contre la propagation du coronavirus, l’application des mesures de sécurité sanitaire doit être respectée, ce qui pourrait prendre plus de temps que d’habitude », explique un responsable au sein du MESUPRES.

Et d’ajouter que des responsables seront donc présents deux heures avant l’examen afin d’éviter tout rassemblement inutile qui ne respecterait pas la distanciation sociale d’un mètre.

Le SG du MESUPRES de rappeler le maintien des gestes de barrières sanitaires. Des organisations s’y rapportant sont déjà programmées, a-t-il précisé et que son département œuvre pour une bonne organisation de cet examen au niveau national. Particulièrement, pour l’université de Toamasina, à travers le service du baccalauréat, une séance de mise au point sur la gestion de cet examen officiel a eu lieu avant-hier. Cette séance de travail a permis aux participants de discuter autour de l’uniformisation des épreuves en se servant des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (nTics).

164 338 candidats répartis dans 6 924 salles d’examen

Cette année, l’examen du baccalauréat recense 154 197 candidats pour l’enseignement général et 10 141 autres pour l’enseignement technique, soit 164 338 candidats en tout. Suivant le tableau récapitulatif des effectifs de candidats, établi par le MESUPRES, Antananarivo enregistre plus de candidats avec 70 537 inscrits dans toutes filières confondues. Cette zone est suivie par Toamasina qui compte 23 973 élèves voulant décrocher ce diplôme qui permet d’accéder aux études supérieures. Toujours d’après les statistiques du ministère, ces candidats seront répartis dans 6 924 salles d’examen mises en place dans les 6 Provinces.

Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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