Publié dans Société

Incendie meurtrier à Antsirabe - 6 personnes placées sous MD

Publié le dimanche, 11 octobre 2020

La nuit du 24 septembre dernier, le général retraité Bertini Mangazafy Rajoelison et son épouse ont péri dans l’incendie de leur maison, dans le quartier d’Antanivao à Antsirabe. Récemment, et presqu’une semaine après une longue enquête, six personnes suspectes, sur les neuf qui ont été arrêtées initialement, ont été finalement placées sous mandat de dépôt. Un chef fokontany et  un mineur, qui n’est autre que le domestique du couple, figurent dans la liste des personnes provisoirement incarcérées dans le cadre de cette affaire. D’après une investigation des enquêteurs de la police et de la gendarmerie, il pourrait s’agit d’un incendie criminel car motivé par une volonté de faire vengeance sur les personnes des victimes.

 

Le fait que les individus incriminés dans l’affaire, sont tous des personnes de connaissance du couple décédé, est un indice susceptible de clarifier le mobile de leurs actes. Pour retracer brièvement les faits, on peut dire que le général à la retraite et sa femme ont été complètement pris au piège dans le brasier. Car si l’officier général, qui fut alité par une maladie, fut retrouvé dans la chambre à coucher du couple, la maîtresse de maison, elle, le fut à la cuisine où une forte explosion aurait été entendue, et préludé à l’incendie. D’après un constat, la femme aurait cherché à se sauver lorsque le sinistre s’est produit. Mais étant donné la vitesse avec laquelle les flammes ont attaqué l’ensemble de l’appartement, elle n’a malheureusement plus trouvé aucune possibilité de trouver une issue, l’asphyxie due à la fumée, ayant aggravé les choses. De son côté, le jeune domestique a affirmé s’être trouvé à l’étage au moment du drame, et où des riverains ont pu le secourir en l’évacuant par une fenêtre. L’intervention des sapeurs-pompiers, n’a pas réussi à éteindre le feu à temps. De plus, ces derniers auraient été confrontés à une carence de matériel, situation aggravée par un problème de sources d’eau.

F. Roland

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Editorial

  • Idem !
    Et nous y revoilà ! Dix personnes écopent une peine de détention préventive à la prison de Moramanga. Elles sont accusées de fuite de sujets lors de l’examen du BEPC dans la Circonscription scolaire de Moramanga. Encore et toujours des fuites de sujets. Tous les ans, ou presque, le pays doit faire face à des délits de fuites de sujets d’examen officiel. Neuf candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2025 ainsi que le proviseur d’un lycée privé sis à Belavabary, de la même CISCO, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moramanga à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction. Idem des cas de fuites de sujets. Le ministre de l’Education nationale déclarait, à ce sujet, comme suit : « tolérance zéro à l’encontre des fauteurs de trafics de sujets d’examen officiel ». Avec tous les respects à votre endroit Mme …

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