Publié dans Société

50 ans de scène de Jaojoby Eusèbe - Au plus grand bonheur de ses fans

Publié le lundi, 12 octobre 2020


« Jour pour jour, cela fait 50 ans que j'ai chanté avec un microphone, et avec un ensemble orchestral derrière moi... La première fois, c’était le 11 octobre 1970, à l'occasion des festivités dans le cadre de la Fête nationale du 14 octobre qui se sont déroulées à Antsiranana. Que notre Père qui est aux cieux soit remercié, ainsi que mes ancêtres et parents, et bien sûr notre terre Madagasikara avec ses autochtones, de même que tous les terriens qui ont contribué à me transformer en une star » C’est avec ces paroles que Jaojoby Eusèbe surnommé « roi du Salegy » a partagé sur son compte personnel Facebook, dimanche dernier, sa joie et sa satisfaction d’avoir parcouru ces longues années.
A 65 ans, ce célèbre chanteur, chorégraphe et compositeur malagasy, originaire du nord de Madagascar, maintien sa renommée 50 ans après son début prometteur sur la scène. La preuve, son élévation au grade de Commandeur de l'Ordre national malagasy n’est pas passée inaperçue. Non seulement, il a reçu une distinction honorifique de la part de l’Etat malagasy par le biais du ministère de la Culture et de la Communication (MCC), mais aussi l’ovation de la toile tant au niveau national qu’à l’international. « Impossible d’imaginer une fête de famille en France sans danser sur ses classiques. L’ADN de nos meilleurs moments, de nos meilleures ambiances, de notre origine malagasy », partage une consœur journaliste malagasy née en France. Sur les réseaux sociaux, les internautes reconnaissent également les valeurs de cet artiste.
Il est à noter que Jaojoby, cet artiste complet, a cartonné avec de nombreuses titres comme « Mangala Vaiavy », « Alima », « Tia anao aho », « E Tiako », ou encore la chanson intitulée « Malemilemy ». Au cours de ses 50 ans de carrière, il a fait danser des milliers voire des millions de personnes issues de tous les continents. En 2008, il a été par exemple accueilli par ses fans à l’Olympia de Paris lors d’un grand show digne d’un roi. Ce qui a marqué sa carrière porte aussi sur l’ouverture de son lieu de cabaret appelé Jao’s Pub, situé à Ambohipo. C’est sa manière de promouvoir d’autres talents en rendant accessible une scène musicale.
Recueillis par K.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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