Publié dans Société

Utilisation des strapontins - Un rappel à l’ordre pour les taxis-be

Publié le mardi, 27 octobre 2020

Un relâchement quant au respect des barrières sanitaires. Bien que tous les gestes barrières pour éviter la propagation de la pandémie de Covid- 19 dans le pays soient allégés, bon nombre d’entre les citoyens ne les respectent plus, notamment le port de cache- bouche et le nombre des places dans les taxis-be. Après que la Préfecture d’Analamanga a réitéré le maintien des sanctions pour le non- port de masques dans les rues, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a fait un rappel à l’ordre pour les taxis-be qui utilisent encore des strapontins. Selon l’avertissement du ministère, le nombre de places, dont 4 par rangée et un assis au côté du chauffeur est encore valable pour tous les transports en commun exerçant dans la zone urbaine que suburbaine, malgré la levée de l’urgence sanitaire.

En effet, plusieurs d’entre les transporteurs ont profité de la situation, où les contrôles dans les rues de la Capitale et ses environs ont diminué depuis la fin de l’état d’urgence sanitaire. Ils réutilisent les strapontins, notamment durant la soirée et font monter à bord de leurs véhicules des passagers qui ne portent pas de masques. Face à cette situation, les Forces de l’ordre sont contraintes de renforcer les contrôles et les pénalités.

En rappel, le nombre de passagers dans les véhicules de transport public routier de voyageurs dans la zone régionale et nationale est rétabli à celui inscrit dans la licence d’exploitation. Pourtant, certaines dispositions sont modifiées et complétées comme l’envoi au ministère de la Santé publique et à l'Agence des transports terrestres (ATT) les manifolds biens remplis, les statistiques composant le nombre de passagers et celui des véhicules au départ. Ils doivent ainsi viser et tamponner au départ, avec un cachet sec validé de l’ATT, les manifolds et assurer la mise en œuvre des dispositifs de contrôle sanitaire. 

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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