Publié dans Société

Covid-19 - La deuxième vague pire que la première !

Publié le mercredi, 28 octobre 2020


La crainte d’un rebond épidémiologique du coronavirus SARS-CoV-2 prévue en Europe s’est avérée. La deuxième vague est là, a certifié Jean Castex, le Premier ministre français, la semaine dernière. Récemment, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également estimé que trop de pays dans l'hémisphère nord, enregistrent une dynamique exponentielle des nouvelles infections de Covid-19. Jusqu'ici épargnée, même l'Allemagne a enregistré samedi un pic de 15 000 infections, plus qu'en mars, a-t-elle souligné. Dimanche dernier, les médecins de l'Union régionale des professionnels de santé libéraux (URPS) de la Région Auvergne Rhône-Alpes ont avancé que la situation est grave et le temps n'est plus aux demi-mesures. Des affirmations qui démontrent qu’entre la première vague s’étalant à partir du mois de mars jusqu’en mai dernier, ce rebond d’automne est plus dévastateur dans toute l’Europe.  Le docteur Pieter Liese, un député européen et membre de la Commission de la santé publique a même articulé que oui, la deuxième vague sera pire que la première. Le continent franchit actuellement plus de 250 000 victimes du virus, selon l’agence Reuters. L’Europe a ainsi déploré environ 19 % des décès recensés dans le monde entier avec 260 000 morts suivant les chiffres de l’AFP.
Au cours de la première vague, toutes les opérations non urgentes ont été déprogrammées en France par exemple. Or, à ce jour, les autorités sanitaires françaises ne peuvent plus y procéder, a prévenu Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France (FHF), hier matin sur France Inter. Avant-hier, 19 000 malades y ont été hospitalisés avec 2 900 lits de réanimation (déjà) occupés sur 5 800 disponibles. A cela s’ajoutent plus de 33 000 nouveaux cas positifs confirmés. En Espagne, un deuxième état d'urgence a été décrété, impliquant un couvre-feu de six mois, du jamais-vu, après celui instauré en mars pour contrer la première vague de la pandémie et qui avait duré jusqu'en juin. En Belgique, l'épidémie est totalement hors de contrôle. Les vacances scolaires de la Toussaint ont été prolongées et les écoles sont contraintes de s’adapter à cette forte progression du virus. En Italie, un record national a été répertorié samedi dernier avec quelque 20 000 nouveaux cas de coronavirus enregistrés lors des 24 dernières heures. Actuellement, de nouvelles mesures ont été introduites dans ce premier pays européen à avoir été durement frappé par la pandémie pour « sauver Noël ». L’Allemagne a reporté le congrès du parti conservateur d’Angela Merkel prévu début décembre. Ledit congrès aurait dû élire un nouveau président et potentiel candidat à la chancellerie en 2021.
Quid de Madagascar ?
Vu les statistiques hebdomadaires, la possibilité d’une deuxième vague est écartée pour la Grande île. Cependant, par mesure de précaution, les autorités sanitaires sont dans l’obligation d’être prêtes à contre-attaquer en cas d’urgence. Joint au téléphone hier, Andry Raharison, directeur de la communication auprès du ministère de la Santé publique a confirmé la conception d’un plan d'action pour la prévention et la réponse à la pandémie de Covid-19 suivant le contexte actuel.
Entre-temps, à Madagascar, l’Etat d’urgence sanitaire a été officiellement levée par le Président de la République depuis une dizaine de jours. Cependant, toutes les mesures de sécurité sanitaire restent toujours maintenues même si malencontreusement, beaucoup de gens ne suivent plus les consignes. Effectivement, bon nombre d’habitants ne portent plus de masque dans les rues et endroits publics, y compris dans les transports en commun. Les grands établissements publics et privés, de leur côté, se contentent juste d’un gel désinfectant sans mettre à usage public un tapis imbibé d’eau savonneuse. De plus, ceux-ci ne procèdent plus à la prise de température à l’entrée.
Par conséquent, le préfet d’Antananarivo a récemment sorti un arrêté sur le port obligatoire du masque, notamment dans la Région d’Analamanga. Des sanctions, entre autres des travaux d’intérêt général, seront attribuées à ceux qui oublient de le mettre.
Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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