Ses traits étaient livides tandis que ses lèvres sont gercées ! Tout cela témoigne le mal qui rongeait la victime, un garçon de 14 ans, d’une agression sexuelle. Un mal qui allait finalement l’emporter, hier matin. Les faits. L’histoire de ce jeune mendiant, puisqu’il s’en était agi, émeut plus d’un. A Alakamisy-Anosiala, les habitants le connaissent pour sa jovialité et ils l’aident à surmonter la difficulté de son existence en lui fournissant de l’argent ou de nourriture notamment.
Depuis une semaine pourtant, son état de santé s’est brusquement détérioré, avec de la fatigue en prime, et il s’était de plus en plus replié sur lui-même. Pire, il semblait ne pas vouloir s’exprimer sur ce qui le minait. Hier, son état s’empirait franchement. Alarmés, les riverains ont fini par l’interroger sur ce qui le faisait souffrir. “Le malheureux n’a pas pipé mot. Il a préféré seulement montrer son postérieur qui semblait le faire souffrir autant”, confie une source.
Pour en avoir le cœur net, les gens, qui étaient pris de pitié pour lui, l’avaient alors emmené à la Gendarmerie à Fiadanana, dans la Capitale. Là, les gendarmes n’ont pas caché leur crainte sur une éventuelle agression sexuelle, et ont conseillé d’emmener le malheureux à la HJRA. Effectivement, les médecins ont confirmé un viol répétitif au point de porter un rude coup sur l’état de santé de l’adolescent. A leur tour, les médecins de la HJRA ont suggéré de l’emmener au Centre Vonjy à l’hôpital Befelatanana. “Malheureusement, le garçon a rendu l’âme en cours de chemin”, indique l’information
Seule l’enquête menée par les Forces de l’ordre permettra d’apporter un peu plus d’éclaircissement sur cette affaire. Du coup, ces dernières sont invitées à ce que leur investigation aboutisse, histoire de démasquer le coupable.
Quant au partage des photos de la victime sur les réseaux sociaux, l’objectif est de chercher à informer tout simplement les proches de l’adolescent sur cette triste nouvelle. D’après un recoupement, il se trouve qu’aucun d’eux ne s’était toujours pas manifesté à la morgue de l’hôpital de Befelatanana.
Franck R.