Publié dans Société

Antsirabe II - Une adolescente arrêtée pour infanticide

Publié le jeudi, 05 novembre 2020


Inadmissible ! Ecœurante ! Criminelle ! Ce sont les termes utilisés par l’opinion pour qualifier le comportement d’une jeune lycéenne de 17 ans de Tsarahonenana Sahanivotry, à Antsirabe II, dans la journée du mercredi dernier.  Elle fut arrêtée par la Gendarmerie pour infanticide !
Car, la concernée aurait délibérément jeté son nourrisson, une fillette pourtant bien portante, dans une latrine après qu’elle l’eut enveloppée de sachet en plastique. La Gendarmerie n’a pas été tendre envers l’adolescent qu’elle a taxé d’avoir bien profité de sa jeunesse, et se mettre enceinte jusqu’à son terme, c’est-à-dire durant les 9 mois réglementaires pour porter le bébé en son sein.
L’infanticide n’a failli être découvert s’il n’y avait pas les voisins de quartier, qui se sont alarmés en attendant les pleurs du nourrisson émanant de la fosse d’aisance.  Cela a commencé vers 6h du matin. Du coup, ils ont informé le couple d’évangéliste, qui a, à son tour, informé les Forces de l’ordre. De son côté, le fokonolona s’est attelé à dégager la fillette de cette latrine, en le réussissant. La victime fut transportée d’urgence dans un centre de soins. A ce moment, son état fut pitoyable et la victime était déjà très affaiblie. Finalement, la petite mourut avant la fin de l’après-midi.
Quant à la jeune maman en cause, les gendarmes l’ont arrêtée puis embarquée vers leur poste pour la soumettre à une enquête. “Elle sera déférée dans les prochaines heures pour une accusation d’homicide”, confirme le chef de brigade de gendarmerie locale. Enfin, rien n’a été encore officiellement révélé pour que la concernée puisse expliquer ce qui l’a poussée à agir de cette sorte, les enquêteurs étant encore en plein travail, du moins ce qu’a avancé ce chef de brigade de gendarmerie. Néanmoins, elle risque gros du fait qu’un article du code pénal stipule que l’infanticide est un crime qui est puni davantage sévèrement en comparaison avec un homicide volontaire, et quel que soit le motif.
Parallèlement à cela, une autre mère de famille a également fait des siennes à Namontana, hier. Devant plusieurs témoins, elle a étranglé son nourrisson de deux mois. Le mal était tel que le petit n’arrive plus à articuler le moindre son. Les riverains confirment qu’il est dans l’habitude de cette femme d’agir criminellement ainsi lorsqu’elle est sous l’emprise de l’alcool.
Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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