Publié dans Société

Eglise luthérienne de Madagascar - Le pasteur Denis Rakotozafy élu nouveau président

Publié le vendredi, 06 novembre 2020

Sept candidats ont été en lice pour la nouvelle présidence de l’Eglise luthérienne de Madagascar (FLM) dont le scrutin est arrivé jusqu’au quatrième tour. Ayant obtenu 320 voix c’est-à-dire le 2/3 des suffrages exprimés, le pasteur Rakotozafy Denis est élu 6ème président de la FLM. Ce dernier n’est autre que le vice-président du synode régional d’Antananarivo et officie à l’église FLM Fiadanana Ararata Tanjombato.

 

Le pasteur Denis Rakotozafy sera ainsi le représentant de la FLM au sein du Conseil œcuménique de l’Eglise chrétienne de Madagascar (FFKM). Bien que sa victoire ait été nette dès le premier tour avec 263 voix sur 489, il a fallu que les deux autres candidats, lui et le président par intérim Octave Benil Randriankaja, qui ont obtenu le plus grand nombre de voix, débattent jusqu’au quatrième tour.

En effet, selon le règlement interne de l’Eglise, le candidat doit obtenir les 2/3 des suffrages des membres présents, avant d’être déclaré officiellement président.

Tous ceux qui remplissent les critères ont pu participer à l’élection, c’est-à-dire être âgé de plus de 40 ans et ayant dix ans d’ancienneté en tant que pasteur au sein de l’Eglise luthérienne. Parmi les candidats qui y ont donc participé, on peut citer entre autres le pasteur Olivier Randrianjaka, enseignant à l’Ecole supérieure luthérienne de théologie (SALT) à Fianarantsoa, Jean de Dieu Rafalimanana, Audace Ratefiarivony.

L’élection s’est tenue jeudi dernier, lors du deuxième jour de la réunion du 23ème Comité du grand synode qui a lieu à la cathédrale de Tsaramandroso, Mahajanga du 4 au 8 novembre.

Le pasteur docteur Denis Rakotozafy est âgé de 53 ans. Il s’avère le plus jeune président de l’Eglise luthérienne de Madagascar. Il a été consacré pasteur en 1998 et a travaillé au sein de la FLM Mangalaza, Antananarivo. Il s’est spécialisé dans la langue anglaise avant de décrocher une bourse d’études de doctorat en théologie du « Lutheran Church of Myssouri Synod ».

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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