Publié dans Société

Tentative de braquage à Namontana - Les six auteurs présumés à Tsiafahy

Publié le vendredi, 06 novembre 2020

Après leurs arrestations par les hommes de la Brigade criminelle, les 2 et 3 novembre derniers à Namontana, les six présumés membres d'un réseau de malfaiteurs impliqués dans une tentative d'attaque armée dans ce quartier, furent déférés au Parquet, hier.  Après cette procédure, qui s'est terminée vers la fin de l'après-midi à Anosy, tous les suspects furent par la suite placés sous mandat de dépôt à la prison de Tsiafahy.

 

Ainsi s'est terminé le funeste projet de ces individus dangereux et équipés d'armes de guerre. En effet, la Police, au moment du coup de filet, a confisqué le sac contenant un fusil d'assaut AK47, de cinq boîtiers de chargeurs, ainsi que deux lampes de poche.

Tout a démarré le soir du 2 novembre dernier lorsque des indicateurs anonymes ont informé la Brigade criminelle sur la présence de sept individus suspects qui étaient en train de rôder dans le quartier de Namontana. Un renseignement, à leur sujet, a indiqué qu'ils s'apprêtaient à prendre d'assaut un cash point sis dans le secteur du marché. Rapidement, les Forces de l'ordre sont sur place, histoire de vérifier mais aussi procéder à l'arrestation des concernés. C'était dans ces circonstances que quatre d'entre ces derniers furent cueillis sur place, et pas les mains vides. Ils avaient deux fusils ainsi que des munitions sur eux. Par ailleurs, trois autres ont réussi à s'échapper. L'enquête menée par la Brigade criminelle a repris le lendemain même.  L'un des fugitifs de la veille fut appréhendé à Ambohijanahary Ambohibao. Interrogé, ce dernier a indiqué à la Police que son acolyte se planque à Mahamasina. Effectivement, le suspect était à l'endroit. A son tour, il a fini par révéler avoir caché des armes dont nous venons de mentionner plus haut à Ankaditoho Tsimbazaza. Enfin, la Police a déclaré qu'un gang dangereux, et qui a longtemps semé la terreur dans la Capitale, venait d'être démantelé.

Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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