Publié dans Société

Incendie à l’université d’Antsiranana - Une personne tuée, 5 autres blessées

Publié le dimanche, 22 novembre 2020

La nuit du samedi, le campus d’Antsiranana a été le théâtre d’un incendie à la fois meurtrier que dévastatateur. Le sinistre a coûté la vie à un jeune étudiant de 29 ans qui est originaire de Marovato à Andapa, dans la Région de Sava. Puisque le feu a attaqué un bâtiment servant de logements à une cinquantaine d’universitaires issus des quatre coins de l’île, cinq parmi les camarades de chambre du malheureux sont blessés. Ils ont été admis dans un centre de soins de la ville du nord. Enfin, le drame a jeté une quarantaine d’autres dans la rue, attendant d’être accuieillis dans un quelconque centre d’hébergement provisoire. Quant aux dégâts, ils sont particulièrement lourds.  Aucun mobilier, ni autre effet des locataires, n’a pu être sauvé de ce brasier, commente une source d’information locale.

 

La thèse d’un court-circuit semble être la plus plausible pour tenter de donner une explication à ce sinistre qui a vraiment pris de court les locataires. « Le drame est survenu en plein milieu de la nuit où la plupart des occupants du campus sont déjà endormis. Lorsque l’alerte fut donnée, les étudiants ont eu à peine le temps d’évacuer le bâtiment qui était déjà noyé par d’épaisse fumée, sans parler de cette chaleur infernale liée à la virulence des flammes, qui s’étaient attaqué à l’ensemble de la construction en un temps record », déclare un témoin sur place. Inutile de décrire la panique et l’affolement général qui s’étaient emparé de ces étudiants. Ces derniers ont tenté de s’échapper par tous les moyens, en ayant cherché toutes les issues afin de s’éloigner du bâtiment en feu.

Des étudiants, des riverains, plus tard joints par les sapeurs-pompiers de la ville, se sont donné la main pour circonscrire le feu. Cependant, les flammes étaient particulièrement opiniâtres du fait des combustibles mais aussi de nombreux objets ou autres produits inflammables qui se trouvaient à l’intérieur. Ce qui fait que les soldats de feu n’ont réussi à maîtriser totalement la situation qu’à l’issue de presque trois heures d’un combat acharné. De plus, il ventait cette nuit du samedi et les effets du problème lié au manque d’eau ou de source, situation observée comme partout dans d’autres villes du pays, se sont fait lourdement sentir. En l’espace de deux mois seulement, des logements d’étudiants de trois grandes villes du pays ont été ravagés par des incendies similaires. Car après les campus d’Ankatso et de Maninday (Toliara), voilà que c’est au tour de celui d’Antsiranana de partir ainsi en flammes.

F. Roland

 

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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