Publié dans Société

Bonne gouvernance et transparence des services publics - ... Et l’IVOTORO fut !

Publié le jeudi, 26 novembre 2020

Une initiative du ministère de la Communication et de la Culture (MCC) avec l’appui de nombreux partenaires. Le centre d’informations administratives et d’orientations (IVOTORO), une sorte de « call center étatique », est désormais opérationnel. Cet établissement a été mis en place pour asseoir une administration de proximité, transparente et accessible. « Depuis des décennies, les citoyens ont des difficultés pour effectuer des démarches administratives. Même chose pour l’obtention des informations claires et précises facilitant ces démarches.

Cette situation explique le fait que bon nombre d’habitants ont la phobie de l’administration, un fait favorisant la tentation élevée de la corruption », affirme Lalatiana Andriatongarivo, ministre de tutelle. IVOTORO informera, orientera et conseillera les citoyens sur les formalités et procédures administratives. Ils seront assistés sur les éventuelles difficultés qu’ils pourraient rencontrer. Il s’agit d’un système qui œuvre d’une part pour la bonne gouvernance et dans la lutte contre la corruption et de l’autre, qui assure une communication pour les citoyens. « Une administration plus accessible atténuera la peur des citoyens », souligne le numéro Un du MCC.

Réalisation du Velirano n°3

La mise en place de l’IVOTORO entre dans la réalisation du Velirano n°3 du Président de la République Andry Rajoelina, axé sur la lutte efficace contre la corruption dans l’administration et de la rapprocher des citoyens. « L’opérationnalisation de ce centre est une étape importante vers l’atteinte de nos objectifs (…) Je tiens ainsi à adresser mes remerciements particuliers au ministre de la Communication et de la Culture ainsi qu’à ses collaborateurs », indique à ce sujet le Chef de l’Etat. D’ailleurs, le Président malagasy a largement contribué dans la concrétisation de ce projet ambitieux, révolutionnant le rapport des citoyens avec l’administration. « IVOTORO reste en contact permanent avec les responsables ministériels à chaque niveau et dans chaque département étatique. Ceci pour mettre à jour les différentes informations et changements dans les démarches administratives que les citoyens seront amenés à effectuer auprès des services administratifs », avance la ministre de tutelle. Fruit d’un partenariat public-privé, la mise en place du centre étant un projet conçu, financé et soutenu entièrement par les Malagasy, y compris les entreprises citoyennes partenaires. Ces dernières profiteront des retombées positives d’une administration plus proche des citoyens. « Notre pays a besoin d’ambition et d’audace tandis que le système a besoin d’une perpétuelle amélioration technologique et informationnelle », renchérit le ministre de la Communication. « C’est une première dans l’histoire du pays qu’un projet d’ampleur tel que l’IVOTORO est mis en œuvre », salue le Chef de l’Etat. Le lancement dudit centre implanté à Nanisana s’est tenu hier.

Patricia Ramavonirina 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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