Publié dans Société

Pullulement des masques chirurgicaux sur le marché - Des mesures répressives en vue

Publié le dimanche, 20 décembre 2020

Des mesures répressives sur la vente ambulante des masques chirurgicaux. Depuis la fin de la période de confinement et l’obligation du port de masque à cause de propagation de la pandémie de coronavirus, une forte demande en la matière a été constatée sur le marché local. Beaucoup se ruent ainsi vers la commercialisation de ces masques chirurgicaux et respiratoires, si auparavant, les vendeurs ne font qu’écouler leurs stocks. Ces produits se vendent actuellement comme des petits pains dont le prix varie entre 500 à 1 000 ariary l’unité.

 

Face au pullulement de ces produits sur le marché, le ministère de la Santé publique a sollicité l’aide du Gouvernement pour l’application des mesures répressives contre leur vente ambulante. Lors du Conseil du Gouvernement qui s’est tenu samedi dernier à l’Académie militaire d’Antsirabe, le ministère a eu gain de cause. Bientôt, la vente de ces masques dans les rues sera interdite. Cette décision a été prise afin de protéger la population. En effet, on ne sait plus si ces masques faciaux médicaux qui envahissent les marchés sont conformes ou non aux normes de la santé, ou s’ils sont des produits de contrefaçon.

Dans la plupart des cas, des vendeurs n’ayant aucune expérience dans le secteur des produits thérapeutiques importent des masques en vue de leur revente. Comme dans le marché des friperies, tout le monde peut choisir l’article qui lui convient, passer ou annuler sa commande. Et souvent, le niveau de protection de ces produits ne correspond pas à celui exigé par les normes sanitares. De plus, ces masques mis en vente en plein air sont en contact direct avec les mains, une pratique qui s’avère la principale cause de la contamination à la Covid-19.

Dans la semaine du 11 au 18 décembre 2020, 46 nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés à Madagascar. On a également recensé un décès lié à cette pandémie.

Anatra R.

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Editorial

  • Discret
    Il ne fait pas trop de bruit. Il agit presque dans le silence, loin des micros et des caméras. Modeste et surtout discret, c’est un secteur d’activité économique qui requiert essentiellement l’expertise de la main, l’artisanat, renait. Madagasikara, un pays dominé par les activités agricoles et artisanales, recèle des richesses naturelles, faunes et flores, pouvant intéresser le travail fait à la main. Chaque contrée hérite de leurs ancêtres respectifs de petites spécialités artisanales utiles au bon fonctionnement de la vie quotidienne au sein de la communauté villageoise. Ainsi, dans le pays Betsileo, on s’épate de l’« art Zafimaniry », ce bois de la forêt sculpté sinon finement ciselé pour en faire des sièges de luxe dans le District d’Ambositra, Région d’Amoron’i Mania (ancienne Province de Fianarantsoa). Des « papiers Antemoro », encore dans l’ancienne Province de Fianarantsoa, dans le Sud-est, de Vohipeno à Manakara. Ces beaux papiers, un trésor de…

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