Publié dans Société

Litige d’héritage à Anosibe - Des enfants légataires demandent un compte à leur tante à l’étranger

Publié le lundi, 18 janvier 2021

Actuellement, une affaire autour d’un litige d’héritage, faisant s’entre-déchirer des membres d’une famille indopakistanaise locale, connaît un rebondissement. La querelle entre trois enfants héritiers et leur tante, qui a rejoint récemment l’Hexagone, tourne autour d’une propriété sise dans le quartier d’Anosibe.

Tout comme la plupart des observateurs qui font montre d’une parfaite impartialité et neutralité, les héritiers affirment ne pas comprendre leur proche parente. C’est l’une des raisons pour lesquelles ils sont montés au créneau. Que revendiquent-ils au juste ? Il se trouve que dameX, la tante en cause dans l’affaire, aurait dû être déférée au Parquet d’Antananarivo depuis peu, toujours dans le cadre d’une enquête à propos d’une présumée remise en cause sans raison valable d’un accord signé entre trois parties prétendantes à l’héritage d’un bâtiment sis à Anosibe, à parts égales. Parmi les griefs de ces héritiers, leur étonnement sur le fait que leur tante a pu encore partir à l’étranger malgré un ordre formel des autorités de ne pas bouger du pays, jusqu’au terme de l’enquête.
Mais revenons sur les faits. Le 13 mars 2013, un accord sous seing privé appelé « feuille de route » a été signé entre les trois parties prétendantes à l’héritage du bâtiment, la pomme de la discorde, à parts égales. Ce document est attesté à l’époque par un témoin de moralité, indépendant, et qui a accepté de jouer le rôle de médiateur, selon l’information. Cette personne a, pour preuve et à deux reprises, attesté par exploit d’huissier que toutes les parties avaient accepté et contresigné l’accord. Mais compte tenu à l’époque des tensions familiales et de la difficulté à faire appliquer cette « feuille de route », il a été décidé par l’une des
parties et dans l’intérêt de tous de faire homologuer le 04 août 2015 près le Tribunal de Première instance d’Antananarivo cet accord. Il résulte de ce jugement réputé contradictoire la décision suivante : « Au fond : Fait droit à la demande ; ordonne l’homologation de la feuille de route pour un partage équitable, loyal, légal entre les héritiers et les ayants droit. »
Actuellement, les parties concernées s’interrogent bien comment est-il possible que quelques années plus tard, la femme pointée du doigt dans l’affaire puisse remettre en cause ce document équitable, loyal et signé par tous devant témoin ? Et surtout, il y avait des preuves accablantes montrant que cette dame avait accepté sans réserves les termes de cet accord ? Ces mêmes observateurs ne cachent donc pas leur doute comme quoi l’objectif de cette manœuvre n’est autre que de ne pas avoir à rendre ce qu’indûment elle a pris, usé, utilisé au détriment des autres héritiers pendant toutes ces années ! Ou comme le dit l’adage, bien mal acquis ne profite jamais…
F.R

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Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

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