Publié dans Société

Alliance française d’Antsirabe - Ouverture de la saison culturelle 2021

Publié le lundi, 18 janvier 2021

Samedi dernier en début d’après-midi, dans sa grande salle de spectacle, a eu lieu l’ouverture officielle de la saison culturelle 2021 de l’Alliance française d’Antsirabe (AFA) en présence des journalistes locaux. A noter qu’avant d’entrer dans le vif du sujet, le directeur de l’AFA, Felix Geoffrey a fait un bref aperçu des activités de cette institution culturelle du Vakinankaratra durant l’année 2020.

L’orateur a qualifié que l’année qui vient de s’écouler est une année très compliquée pour le monde en général et pour la Grande île en particulier, dont la Région de Vakinankaratra et l’Alliance française d’Antsirabe n’y font pas exception. Et pour cause, l’effet très néfaste engendré par la pandémie de Covid-19 et qui perdure encore… Et le directeur de poursuivre qu’outre les grands rendez-vous, à savoir la Semaine de la  Francophonie, la Fête de la musique, Madajazzcar, les Festivals de cinéma RFC ainsi que l’évènement « Le temps presse », cette année 2021 sera pour l’Alliance française d’Antsirabe placée sous les signe de la jeunesse et de l’innovation.
En effet, fidèle à sa mission et à ses valeurs, l’AFA fera la part belle à la culture malagasy dans sa programmation, tout en invitant régulièrement des artistes venant d’autres pays, notamment francophones et ceux de l’océan Indien, et cela grâce au soutien de l’ambassade de France et de l’Institut français de Madagascar. Et cela a commencé en beauté ce samedi 16 janvier dans l’après-midi par une rencontre avec l’auteure franco-tunisienne Hella Feki, qui a présenté son premier roman « Les noces de jasmin », inspiré par la révolution tunisienne de 2011, suivie par le premier concert à Antsirabe de Wendy Cathalina, star montante de la Trop-fusion dont les tubes « Ameza izy », « Tsy digniko » et « Diso calcul » totalisent déjà des centaines des milliers de vues sur les réseaux sociaux.
Toujours d’après le n°1 de l’AFA, le premier trimestre de cette année se poursuivra avec des événements variés et de qualité, notamment à travers des rencontres littéraires, de la danse, du théâtre, des exposition, du slam, de la musique, des conférences… assurés par quelques grands noms de la scène nationale tels Michèle Rakotoson, Silo, Rajery, Mafonja & Mpamanga, Lion Hill, Kanna Jihe, sans oublier les musiciens réunionnais de Tapkal. En outre, aux artistes émergents qui souhaitent percer, l’Alliance française d’Antsirabe leur donnera l’opportunité de développer des projets via des  résidences artistiques sur l’une des plus grandes scènes du pays offrant des conditions techniques professionnelles, sans oublier l’inauguration d’un studio de répétition destiné aux jeunes musiciens du Vakinankaratra.
Par ailleurs, le confinement a incité l’Alliance à organiser davantage d’événements « connectés », notamment la Fête de la musique, la Journée internationale des profs de français. Néanmoins, elle continuera sur cette lancée en organisant des conférences-débats proposés au plus grand nombre en visioconférence/Facebook live, comme la rencontre littéraire prévue samedi prochain. Enfin, conclut Félix Geoffrey, le plus grand centre culturel de la ville proposera des spectacles animés par des artistes venant d’autres Régions de Madagascar, tout cela grâce au formidable réseau de 29 Alliances françaises réparties sur tout le territoire. En résumé, l’Alliance française d’Antsirabe nous fera vibrer et voyager toute l’année avec cette programmation riche et prometteuse. Pour vous tenir au courant de tous les programmes, il est conseillé de rejoindre les 8 000 abonnés sur leur page Facebook.
Jeannot Ratsimbazafy

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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